Algérie

il a annoncé sa fin de carrière



il a annoncé sa fin de carrière
C'est dans une déclaration qui aura fait mal à tous les amateurs du football spectacle que le meneur de jeu du Chabab de Belouizdad, Amar Ammour, a annoncé, hier, la fin de sa carrière à l'issue de l'actuel exercice. Cette saison 2013-2014 sera donc la dernière d'Amar Ammour sur les terrains.Ne serait-ce que par "Amour" du beau jeu, personne ne souhaiterait voir Amar Ammour raccrocher les crampons, tant l'ancien Usmiste manquera au décor footballistique national, qu'il a embelli plus d'une décennie durant par ses légendaires "arabesques", et soulevé, partout où il passait, les foules admiratives devant tant de talent, d'humilité et de magie.Altruiste, comme on n'en fait plus, doté d'une technique quasi parfaite au service d'une vision de jeu hors pair, adroit des deux pieds et spécialiste des "passe-passe" et autres jeux d'illusion, Ammour restera dans la mémoire collective comme l'un des plus talentueux joueurs algériens, toutes époques et toutes générations confondues.L'artiste au toucher de balle de velours tirera, donc, sa révérence à 37 ans consommés, après avoir émerveillé toute l'Algérie du football, fait rêver les supporters de toutes les équipes où il est passé et gagné le respect de chaque adversaire.Déjà, lorsque refoulé, avec autant de mépris que de manque de flair de l'antichambre du Mouloudia d'Alger, un certain été 98, il s'en est allé monnayer son talent du côté de Mohammadia, où les bouillonnants supporters du SAM s'en frottèrent les mains et les... yeux, trop contents d'avoir "chez eux" une de ces perles rares dont l'aura ne cessera de grandir au fil des... matches ! Trois saisons plus tard, marquées par d'inoubliables prestations, gravées à jamais dans la mémoire collective "samiste" et une accession en première division, l'orfèvre Ammour, venu de sa lointaine Aïn El-Hdjel, suivra à l'ASMO son entraîneur de l'époque, Abdallah Mechri.En deux ans, Ammour fera admirer à toute l'Algérie du football son génie créateur et son sens développé du spectacle. Sous son influence, l'ASMO terminera la saison à la 5e place.Plan de carrière oblige, il quittera ensuite la renommée "école de sorciers" asémiste pour répondre favorablement aux sirènes usmistes. Réussite totale, choix judicieux. La magie opère. À Soustara, où il sera l'inspirateur de l'implacable machine à gagner usmiste, Ammour trusta deux titres de champion et deux Coupes d'Algérie, dont un fabuleux doublé pour sa toute première saison sous le maillot rouge et noir.La reconnaissance de ses pairs et tout ce qui s'ensuivit comme récompenses symboliques sont juste venues confirmer, si besoin était, l'authenticité de ce pur "joyau" qui ornera merveilleusement la prestigieuse vitrine usmiste, sept longues années durant.La belle histoire d'amour s'étant terminée moins bien qu'elle n'avait commencée, Ammour tentera par la suite le pari CABBA, avant de répondre au défi du MCA une saison plus tard.La pige à Bordj Bou-Arréridj, tout comme le passage-éclair chez le Doyen ne permettant pas au maestro de retrouver les sommets, il finira par poser ses valises à Belouizdad, où la magie a de nouveau opéré sous un maillot prestigieux.Seul bémol dans cette carrière à succès, l'entêtement ridicule du duo Rabah Saâdane-Boualem Charef de ne pas retenir le "magicien" parmi le groupe qui a disputé la CAN tunisienne en 2004, pour cause d'un vrai-faux problème d'un genou devenu subitement fragile.Le fait qu'il soit passé à côté d'une tellement prometteuse carrière internationale n'a, cependant, jamais altéré l'image de marque de la perle Amar Ammour que tous les joaillers ont certifiée rare, véritable et inimitable.NomAdresse email




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