La localité d’Ihebachène (commune de Kendira) a abrité, samedi dernier, la troisième édition de la fête du noyer.
Lévènement, organisé par l’association Tanaslit, en collaboration avec l’association Assirem Gouraya et la municipalité de Kendira, par-delà son caractère commercial et festif, vise, selon les organisateurs, à réhabiliter et à relancer la culture du noyer, arbre emblématique de la région.
Nombreux étaient les visiteurs qui se sont rendus dans cette localité, située à une soixantaine de kilomètres au sud de Béjaïa, pour un moment de convivialité qui a rassemblé agriculteurs, habitants et autorités locales.
Produits du terroir et produits artisanaux travaillés dans le bois du noyer ont été, ainsi, mis en avant dans une exposition organisée pour l’occasion.
De l’avis des habitants, le noyer, en abondance autrefois dans cette localité, tend à péricliter aujourd’hui.
Selon eux, la sécheresse et le non-renouvellement des vergers se répercute sur la santé de l’arbre, la qualité du produit et sa quantité.
Pour M. Aïssaoui de l’association Tanaslit, “la culture du noyer est intimement liée à l’histoire du village. Ces dernières années, il périclite. Et pour son développement, il lui faut une pépinière spécialisée. La culture du noyer n’est pas aisée en ce sens qu’elle a besoin d’un accompagnement”.
Profitant de l’occasion, il lancera un appel aux autorités pour venir en aide aux jeunes qui veulent investir dans la culture du noyer. En effet, la culture de cet arbre, dont les racines, le bois et l’écorce sont vendus en quantité dans les marchés alors que le fruit lui-même est cédé à plus de 1.000 DA, peut constituer un créneau économique porteur pour les investisseurs, pour peu que les autorités apportent leur contribution.
H. KABIR
Posté Le : 10/10/2018
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : H. KABIR
Source : liberte-algerie.com du mardi 9 octobre 2018