Après plus de deux semaines de grève, les étudiants de l'institut de génie civil bâtiment de l'IGCMO dont ceux inscrits en 1ère année master et ceux de la 3ème année ont décidé de fermer à partir d'hier toute l'université pour dénoncer les conditions lamentables dans lesquelles ils se trouvent. Une contestation générale qui re-flète le malaise profond de toute une communauté estudiantine en quête d'une prise en charge réelle et efficace. Hier, le ras-le bol était à son comble et les étudiants ont décidé de passer aux méthodes fortes en fermant carrément l'IGMO et ce après avoir bloqué dans un premier temps l'accès au département de génie civil. A l'origine de cette grève qui risque malheureusement de perdurer, l'absence d'attestations d'inscription pour les étudiants en 1ère année master.
En effet, ces derniers n'ont même pas eu leurs diplômes en juillet dernier et pire encore n'ont même pas leurs attestations d'inscription alors qu'ils poursuivent leurs cursus depuis la rentrée universitaire. Cette situation s'est répercutée de manière néfaste sur les jeunes qui n'ont aucun document à présenter aux services militaires pour bénéficier d'une attestation de sursis et régulariser leur situation vis-à-vis du SN. Les concernés ne peuvent désormais bénéficier d'aucun avantage d'un étudiant à l'exemple d'une carte de transport, de restauration, de bibliothèque, d'une bourse entre autres. Des insuffisances que les protestataires avaient soulevées auprès du chef de département mais en vain. Pour les étudiants inscrits en troisième année licence en génie civil, cette grève se justifie par les conditions lamentables et déplorables dont le manque de moyens pédagogiques, l'absence de chauffage, d'éclairage et les difficultés dans la délivrance des attestations d'inscription. Se sentant livrés à eux-mêmes, les contestataires ont dénoncé que même les frais de stage dont bénéficient les autres étudiants des autres filières ne leur sont pas versés. En demandant le départ du chef de département et du doyen de la faculté, les protestataires ont lancé un appel pressant aux autorités dont le ministre de l'Enseignement supérieur et le chef du gouvernement pour dépêcher une commission pour s'enquérir de près de la situation qui prévaut.
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Posté Le : 12/12/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K Assia
Source : www.lequotidien-oran.com