L’ancien village n’est qu’un vieux souvenir pour les habitants. Ce n’est qu’en 2008 qu’une enveloppe de 40 millions de dinars a été dégagée pour les besoins de ce projet, consistant au premier temps à canaliser les eaux pluviales en vue de freiner un tant soit peu l’avancée du glissement. Un bureau d’études spécialisé a été chargé pour déterminer la nature de ce phénomène et trouver éventuellement des solutions appropriées. A ce jour, le village n’a reçu aucune suite dans ce sens de la part de la DUC (direction d’urbanisme et de la construction).
Des lopins de terre appartenant à des villageois et sis à proximité du site du glissement, ont fini par être emportés. C’est la raison pour laquelle ces villageois ont squatté des terrains domaniaux, en amont du village. Le président du comité de ce village a tenu à dénoncer l’anarchie caractérisant cette démarche, car, selon notre interlocuteur, cela a engendré des frictions au sein du village. «Nous avions sollicité de la Direction des travaux publics l’ouverture d’une ancienne piste, à partir d’Aïfène jusqu’à Ifalkane, pour désenclaver cette zone, disent-ils, mais en ne voyant rien venir et devant la persistance du glissement, les villageois ont été contraints de construire illicitement dans cette zone».
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Posté Le : 20/06/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Smail Ouguerroudj
Source : www.elwatan.com