Iflissen : des potentialités touristiques inexploitées Tiziouzou : les autres articles

A chaque début de la saison estivale dans la wilaya de Tizi ouzou, les yeux sont braqués vers la Grande bleue.
Les nombreuses plages de Tigzirt et d'Azeffoun offrent des instants de détente et de loirs à des milliers d'estivants. La commune d'Iflissen, bien que lotie d'une vingtaine de kilomètres de côte, ne dispose cependant que d'une seule plage autorisée à la baignade, à savoir la plage Féraoun. En allant vers Azeffoun, il existe plusieurs plages mais sauvages. Pourtant, elles aussi accueillent des centaines de baigneurs chaque été. Malgré les dangers, le bonheur des estivants est total puisqu'ils disposent du calme, d'une eau pure et de la nature sauvage. Que ce soit Sidi Khaled, Sidi Hessoune, Abechar, Zegzou ou encore Arvedh, pour ne citer que celles-là, il apparaît clairement qu'aucune de ces plages ne sera dotée d'équipements publics et de moyens humains nécessaires pour les déclarer comme plages autorisées à la baignade. Il n'y a ni services de sécurité, ni protection civile, ni eau courante...Certains organismes en charge de ce volet évoquent des contraintes liées soit à la profondeur des eaux, soit au manque de sable, ou l'absence de l'énergie électrique. Des citoyens nous ont fait remarquer la contradiction qui émane de cette situation préjudiciable avec l'existence, à Iflissen, depuis 1988, de pas moins de quatre zones d'extension touristique.
La ZET de Féraoun, vers Cap Tedles, sur 70 hectares, celles d'Abecher et de Zegzou totalisent 263 ha, et enfin, la ZET d'Arvedh, mitoyenne avec la commune d'Azeffoun englobant une superficie de 171 ha.
L'essor économique de la commune réside dans ces potentialités touristiques inexploitées depuis des années. «L'avenir d'Iflissen est lié à son littoral,» soutient un restaurateur de la localité. Les avis d'appel d'offres lancés par la Direction du Tourisme de la wilaya de Tizi Ouzou en vue de disposer d'instruments d'urbanisme ont été déclarés infructueux, d'après le maire de la localité. Selon M. Tizguine, le cahier des charges s'est avéré trop contraignant pour les soumissionnaires.