Algérie

Idir Achour. Porte-parole du CLA


Le CLA qui n'était pas signataire de la charte ne semble pas près de lâcher prise tout de suite. «Le CLA a refusé la signature de la charte dans le fond et dans la forme et considère que l'éthique et la déontologie sont des principes fondateurs du syndicat et c'est nous qui les défendons», affirme notre interlocuteur.Pour le CLA, cette charte ne devrait pas exister et elle n'avait aucun sens dans le passé, ni aujourd'hui ou à l'avenir. Aujourd'hui, le CLA ne fait pas marche arrière : «Nous nous mobilisons avec tous les syndicats autonomes de divers secteurs ainsi que les sections de base de l'UGTA qui veulent se battre, et nous appelons à une grande mobilisation pour la grève du 14 février.
Puis il y a aussi des revendications spécifiques au secteur de l'éducation, à savoir la révision du statut particulier des travailleurs de l'éducation, le régime indemnitaire, les conditions de travail? et aussi le respect des engagements que la tutelle consigne avec les syndicats dans des PV de négociations, pour les faire aboutir».
Il appelle même les travailleurs du secteur de l'éducation à une forte mobilisation pour la grève des 20 et 21 février. Pour le syndicaliste, la faute ne leur incombe pas. «C'est surtout le refus du gouvernement d'ouvrir les négociations avec les syndicats autonomes et l'entêtement à faire aboutir sa politique d'appauvrissement des travailleurs qui est responsable de cette situation», dit-il. Et d'ajouter : «Ce n'est pas nous qui avons choisi le moment mais au contraire c'est le moment qui nous a choisis, et l'objectif de notre mouvement est de faire aboutir nos revendications».
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