Algérie

Identification des puces des mobiles


Rush sur les agences commerciales des opérateurs de la téléphonie mobile Les agences commerciales des différents opérateurs de la téléphonie mobile d’Oran sont, depuis quelques jours déjà, prises d’assaut par un nombre important de citoyens paniqués de voir leurs puces résiliées. Et pour cause, l’ultimatum lancé par l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARTP) arrive à échéance en ce mois d’Avril. Pour rappel, un communiqué avait été adressé par l’ARTP aux opérateurs de la téléphonie mobile, les sommant de régulariser avant la fin du mois d’avril 2008, les puces non identifiées. Si le délai accordé n’est pas respecté, ces puces seront tout bonnement résiliées. Cet état de fait aura poussé de nombreux détenteurs de ces puces à s’orienter tardivement mais avant les délais fixés, vers les guichets des agences de différents opérateurs qui se partagent le marché de la télécommunication en Algérie. A Oran et à l’instar des autres villes du pays, cela donne bien sûr des attroupements très visibles à l’intérieur comme à l’extérieur des devantures des trois opérateurs. Depuis quelques jours à Oran, les opérateurs submergés par le nombre considérable d’abonnés non identifiés, ont été contraints d’activer à rideaux fermés, laissant juste des vigiles en contact avec les citoyens. Une personne parmi ces citoyens qui attendaient fit une remarque en disant «les opérateurs s’en mettent plein les poches et voilà comment nous sommes considérés». D’interminables files d’attente s’allongent en temps et en longueur, des accrochages entre personnes ont même été constatés suite à l’énervement que génère cette éprouvante attente. La régularisation des puces non identifiées par les opérateurs se fait sur présentation d’une copie de la carte d’identité et de la puce. Le nombre de ces puces non identifiées n’a pas été donné par l’ARTP jusqu’à présent mais ce qui est certain, c’est qu’il reste très important. La conjoncture actuelle avec l’aspect sécuritaire est incontestablement la raison qui a poussé l’autorité de régulation des postes et télécommunications à prendre cette décision assez tardive, il faut le reconnaître, du fait que le volet économique et de rentabilité aurait remis au second plan l’aspect sécuritaire. Le hic dans cette histoire réside dans le fait que cette course vers la mise en conformité n’a pas été bien préparée et les clients désirant se faire identifier endurent, depuis quelques jours, l’amertume devant les guichets des centres commerciaux des opérateurs de la téléphonie mobile. «Cela fait plus de quatre ans que j’utilise cette ligne Mobilis et à aucun moment on m’a invité à m’identifier et aujourd’hui je risque de voir ma ligne résiliée au cas où mon contrat n’est pas établi au courant du mois d’avril» dira une cliente que nous avons rencontrée à l’agence commerciale de cet opérateur, avant d’ajouter, «J’ai remis mon dossier de mise en conformité aujourd’hui et je devrai récupérer mon contrat dans une semaine». Devant cette course contre la montre, on espère que les usagers de la téléphonie mobile non encore identifiés ne soient pas pénalisés par la résiliation avant les délais annoncés ou pourquoi pas leur accorder un autre qui permettrait de rendre l’opération de régularisation moins contraignante. Zitouni M.
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