Algérie

IDE en Algérie



50 milliards de dollars d’investissements en 2008 L’Algérie abritera, le 20 et 21 janvier prochain, le troisième forum économique, rencontre qui devrait faire de l’Algérie une plaque tournante des affaires, avec la participation de centaines d’investisseurs arabes et occidentaux. La rencontre organisée par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, avec le concours d’une agence d’affaires libanaise, se veut une occasion d’informer les hommes d’affaires, notamment ceux du Golfe qui connaissent une surliquidité importante, sur ce qu’offre l’Algérie comme opportunités d’investissement. Selon Brahim Bendjaber, le président, «il y a un manque en information économique en direction des hommes d’affaires arabes». «Nous avons dans ce sens une crise en matière d’information à combler et c’est pour cette raison que nous organisons cette rencontre», dira-t-il. Lors d’une conférence de presse, il est revenu sur les opportunités d’affaires qu’offre l’Algérie de par sa position géographique, son adhésion à l’Union européenne, son adhésion à la Zone arabe de libre échange et à l’Union monétaire de l’Afrique de l’Ouest. L’Algérie c’est aussi un chantier ouvert, un programme de privatisations, un réservoir humain constitué essentiellement de jeunes qui accèdent au marché du travail. L’Algérie c’est aussi un programme de soutien à la relance de 150 milliards qui peut profiter à tout le monde, a-t-il fait remarquer. Parlant des investissements directs étrangers en Algérie, Bendjaber fait état de 35 millions de dollars, 40 en fin d’année, et estime que ces investissements passeront à 50 milliards de dollars en 2008. Des perspectives intéressantes qui ne pourront être atteintes sans l’apport des financements des hommes d’affaires du Golfe. «Eux attendent des informations et nous devons leur rappeler ce que nous pouvons leur offrir en terme de facilitation», a-t-il fait savoir. Plusieurs thèmes vont être traités lors de cette rencontre, les perspectives économiques de l’Algérie, l’environnement des affaires, les opportunités, la réglementation et les effets des accords internationaux signés par l’Algérie, le programme de développement et les projets de privatisation ainsi que le rôle du secteur privé et les expériences des investisseurs arabes en Algérie. De son côté, le représentant de l’agence Al Iktissad Oual Aamal, Hussein Fawzi, estimera que «l’Algérie est un énorme marché ouvert, mais beaucoup reste encore à faire pour convaincre». «Il faut résoudre le problème du foncier, réactiver le marché financier et la bourse. Il faut aussi faciliter l’acte d’investissement en levant les barrières bureaucratiques et en facilitant le transfert des bénéfices», dira-t-il. Il faut croire en l’homme d’affaires qui vient d’ailleurs. Il y a aussi certains mégaprojets qui demandent de passer par un couloir spécial et non pas pris comme projet ordinaire. «Il faut encourager les investisseurs, revoir la loi du marché financier, la bourse, le leasing, le foncier», dira-t-il en révélant que, pour 2008, beaucoup d’investisseurs arabes sont prêts à venir en Algérie. «L’Algérie possède des opportunités, il y a des projets de construction de routes, de ponts, de ports et d’aéroports. Les investisseurs arabes cherchent de tels projets. On cite Ediar El Kataria, un gros investisseur qatari, le Groupe Al koudra d’Abou Dhabi, Kipko qui a commencé par une Banque algéro-khalidjite. Ce sont-là de petits exemples de grands groupes d’investisseurs arabes qui sont prêts à prendre des mégaprojets, mais il faut avoir ici en Algérie un nouveau regard. Certains sont passés par le président ou le chef du gouvernement, mais il faut des cadres spéciaux, des commissions qui s’occupent d’eux et non pas l’ANDI», conclut-il.


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