Algérie

Ibrahim Makhous et les autres...



Ibrahim Makhous et les autres...
Un hommage a été rendu au défunt moudjahid d'origine syrienne, Ibrahim Makhous, à l'occasion du premier anniversaire de sa disparition. Mahieddine Amimour, ancien ministre de la Communication, a indiqué que Makhous incarne, à lui seul, la participation des jeunes Arabes aux côtés des Algériens dans la lutte contre l'occupant français. Il a salué son engagement, mais aussi celui de tous les intellectuels arabes, une centaine, dans la Révolution algérienne. Il a expliqué que ces derniers avaient fait leur, la cause algérienne. Comme il a indiqué que durant la Révolution, l'état-major d'El Baâth a interdit aux Algériens d'intégrer les rangs du parti pour les rester au service de la révolution et à la disposition du FLN. Et comme pour témoigner que notre pays n'a jamais renié la contribution des intellectuels arabes et particulièrement l'apport du docteur Makhous dans la lutte contre l'occupant, Amimour a rappelé la position du président Boumediène, qui avait mis en garde le régime syrien de l'époque contre toute tentative de porter atteinte à l'intégrité physique du docteur Makhous, objet de plusieurs tentatives d'assassinat. Le conférencier n'a pas omis d'évoquer, également, le rôle des intellectuels français qui ont soutenu la Révolution algérienne. C'est ainsi qu'il a cité, entre autres, Henri Alleg, Maurice Audin, le philosophe Francis Jeanson, figure de proue des « porteurs de valises ». Ces derniers étaient de ceux qui étaient convaincus que la liberté n'était pas uniquement pour eux, mais aussi pour les autres. Le chercheur et historien Mohamed Abbès a soutenu que les volontaires syriens ont manifesté une « solidarité sans limites » pour la cause algérienne. Il a affirmé que le docteur Makhous et bien d'autres, à l'image de Noureddine El Atassi, Youssef Zaine, ont exercé à la frontière algéro-tunisienne. Pour Abbès, le docteur Makhous fait partie des grands hommes de la Révolution. Pour sa part, Zhor Ounissi, ancien ministre de l'Education nationale, a qualifié le défunt de véritable moudjahid qui a toujours fait passer l'Algérie avant son intérêt personnel. « Cet homme est une fierté pour nous et pour tous les Arabes. C'est un exemple à suivre pour tous les Algériens », a-t-elle martelé, non sans reconnaître que le dossier de retraite du défunt a été mal géré à l'époque où elle a été ministre des Affaires sociales. « Mais le problème a été vite résolu et je l'ai appelé moi-même pour lui exprimer mes sincères excuses et celles de mon pays », a-t-elle indiqué. De son côté, Ibrahim Maârouf, un proche de la famille et ami du défunt, a mis en avant l'« algérianité » du docteur Makhous et son engagement absolu et indéfectible pour l'Algérie. Il dira que le docteur Makhous a toujours été reconnaissant envers l'Algérie et tout ce qu'a fait ce pays pour lui. « Le défunt s'est toujours senti algérien à part entière », a-t-il soutenu.




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