Ibn Ziad : Rush sur la policlinique et des interrogations

La polyclinique des «Frères Charquioua» de la commune d'Ibn Ziad a connu ces deux derniers jours un afflux important de patients, particulièrement des enfants, souffrant de fatigue, de fièvres et de diarrhées, cas enregistrés surtout parmi les habitants de la rue de l'Indépendance, qui parlent de «mauvaise qualité de l'eau des robinets».
Selon des habitants de la rue en question, qui se sont exprimés hier à la radio régionale, «chaque foyer de cette artère principale de la commune compte deux à trois membres qui présentent un de ces symptômes ou plusieurs d'entre eux réunis». Et d'ajouter que les gens sont de conditions sociales modestes et ne peuvent acheter à chaque fois de l'eau minérale, qui est d'ailleurs introuvable actuellement au niveau des épiceries. En effet, affirment-ils, d'après les commerçants, la canicule de ces derniers temps a fini par épuiser les stocks disponibles suite aux gros achats opérés par des citoyens locaux en sus de ceux de commerçants d'autres communes, venus s'approvisionner du fait de la même pénurie qu'ils vivaient.
Questionné sur ce sujet, le directeur de la polyclinique des Frères Charquioua de la municipalité d'Ibn Ziad, Miloud Boublina, réfute catégoriquement que les symptômes de fièvre, de diarrhée et de fatigue que présentent les patients venus pour des consultations, aient pour origine la qualité de l'eau. Et de souligner que «toutes les analyses effectuées sur des échantillons de l'eau prélevée dans les foyers des malades de la rue de l'Indépendance, des unités de la police et de la gendarmerie, se sont révélées de bonne qualité». Et d'indiquer que dans ce cas, les diarrhées et fièvres dont souffrent ces enfants peuvent être d'origine alimentaire ou virale. Et de conclure «qu'à titre d'exemple, les fruits et légumes vendus sur les marchés de la commune peuvent en être la cause, s'ils ne sont pas bien lavés avant leur consommation et particulièrement en ces temps de fortes chaleurs».