Algérie

IBN KHAMîS, Poète tlemcénien du XIIIe siècle



Nous avons choisi ce sujet parce que Tlemcen, où se tient ce congrès, a été le berceau de ce poète, parce que l'historiographe des Banû 'Abd al-Wâd, Yahya Ibn Khaldoun n'a pas hésité à lui attribuer le titre de « Poète de la septième centaine » (XIII siècle de l'ère chrétienne), siècle où vivaient pourtant Muhyi ad-Din Ibn al-'Arabî (560-638/1165-1240), Ibn al-Fârid (577-632/1182-1235), 'AI-Bahâ Zuhayr (581-656/1185-1258), Ibn Sahl (605646/1208-1248), As-Châbb az-Zarîf At-Tilimsâni (661688/1263-1289) et d'autres grands poètes ; - parce qu'enfin nous avons voulu apporter une contribution, si modeste fût-elle, à l'étude de la littérature occidentale musulmane qui, à notre avis, n'est pas connue d'une manière suffisante .

Plusieurs historiens et biographes ont parlé d'Ibn Khamîs, mais aucun de ceux que nous avons pu consulter[1] ne fournit les documents nécessaires pour écrire une biographie satisfaisante de ce poète. On n'y trouve des renseignements ni sur sa famille, ni sur ses études, ni sur ses maîtres.

Abû 'Abd Allah Muhammad Ibn `Umar Ibn Muhammad Ibn `Umar Ibn Muhammad Ibn Khamis est né à Tlemcen entre 637 et 647 de l'hégire = 1239-1249.

Il est originaire du Yémen et compte parmi ses aïeux les anciens rois de Himyar[2] .

Notre poète eut à Tlemcen une jeunesse adonnée aux plaisirs et jouit d'une liberté complète.

« J'y étais (à Tlemcen), nous dit-il, à la fleur de l'âge, à l'heure où la sève de ma jeunesse était douce et pure. « C'était pour moi un lieu d'amour passionné, de tendre affection, de rendez-vous affables où toute atteinte à la pudeur eût été de mauvais goût.

« Le sort ne me contrariait pas, ses vicissitudes semblaient être repoussées loin de moi ; tandis qu'aucun reproche, aucune punition ne ramenait ma jeunesse déchaînée »[3].

Il fréquentait des amis sincères qui « écoutaient la sage parole et demeuraient sourds à ceux qui leur conseillaient le vice ou des actions blâmables »[4].

En 681/1282, Ibn Khamis est nommé secrétaire général du deuxième roi Zayyanide, 'Abû Sa'ïd Otmàn Ibn Yarmurâsan (681-703/1283-1304)[5].

Nous ne savons rien sur le rôle joué par Ibn Khamis dans cette fonction. Nous pouvons cependant juger de l'importance de ce poste en nous reportant à ce que nous dit Ibn Marzûk, contemporain de notre poète, dans son Musnod sur l'histoire des Mérinides ; il distingue « deux catégories de secrétaires. Les uns (Ibn Khamis était de ceux-là) sont chargés du service de la correspondance royale ; ils rédigent les rescrits du prince, les missives aux monarques étrangers, les circulaires aux gouverneurs des villes ; ils reçoivent des lettres à l'arrivée et en écrivent pour leur maître le résumé dit Bitâka. Certains parmi eux sont en même temps des conseillers intimes ; ils sont admis aux secrets du sultan et sont employés à rédiger sa correspondance confidentielle»[6]. Au temps où Ibn Khamis faisait partie du gouvernement, la vie à Tlemcen devenait de plus en plus triste : le voyageur africain Abû Muhammad al-'Abdarî qui visita cette capitale en 688/1289, en fait le tableau suivant : « Cette ville, dit-il, dans son itinéraire (ar-Rihla al-Maghribiyya), possède de superbes édifices, de vastes et beaux établissements de bains, mais ce sont des habitations sans habitants, des demeures dépeuplées et des logements complètement vides, à tel point qu'en la contemplant on ne peut contenir ses pleurs et ses sanglots. Si un étranger y venait demander l'hospitalité, il n'y rencontrerait que la misère pour patrie et si un pauvre y descendait elle ne lui offrirait pour vêtement qu'un linceul »[7].

Depuis 648/1260, en effet, le royaume des Banû Abd al-Wâd n'a pas cessé d'être attaqué par les Mérinides, rois du Maroc et Tlemcen fut maintes fois assiégée[8].

Cette situation devait rendre la vie à Tlemcen insupportable pour le poète. Nous savons d'autre part qu'il se brouilla avec ses maîtres auxquels il reprochera plus tard d'avoir fait subir de mauvais traitements à ses parents[9]. Aussi quitte-t-il Tlemcen après 693/1294 ; il se rend à Ceuta avec le désir de se consacrer à l'enseignement.

Cette ville était devenue indépendante en 653/1256, sous le règne du roi almohade 'Umar al-Murtada (646-665/1248-1266) et était passée au pouvoir d'Abu-1-Kâsim Muhammad Ibn Ahmad Ibn Muhammad al-'Azafî (606 environ 677/1209-1278).- Au moment où Ibn Khamîs y arriva, elle était gouvernée par les deux fils d'Abû-1 Kâsim, 'Abû Hâtim et 'Abû Tâlib auxquels le poète adressa un long panégyrique. Il est fier de chanter la louange de ces princes qui sont, comme lui, originaires du Yémen[10].

Lorsqu'il commença à donner ses cours, des étudiants lui posèrent quelques questions compliquées sur la conjugaison du verbe défectueux arabe. Le professeur dédaigna de répondre et, devant une attitude irrévérencieuse des étudiants, il quitta la ville, passa par Malaga et arriva à Grenade en 703/1304.

Cette dernière ville était alors le centre où se réfugiait l'élite musulmane d'Espagne chassée des autres villes de la péninsule par la conquête espagnole.

Le roi de Grenade à cette époque était Muhammad III (701-708/1301-1308), de la famille des Banû al-Ahmar. C'est ce prince qui fit bâtir la grande mosquée de l'Alhambra ; il aimait la poésie, se montrait généreux envers les poètes et composait lui-même des vers[11]. Son premier ministre était Muhammad Ibn `Abd ar-Rahmân Ibn al-Hakîm[12] qui, grâce à son habilité politique, domina le roi et s'empara de tout le pouvoir ; bibliophile et fin lettré, il nous a laissé une belle collection de poésies. C'est ce ministre qui reçut, avec beaucoup d'égards à Grenade, Ibn Khamis et lui confia une chaire pour enseigner l'arabe.

Ibn Khamis fit, en 706/1306, un séjour chez le gouverneur d'al-Miriya (Alméria), un des protégés d'Ibn Hakim.

Notre poète fut assassiné à Grenade avec le ministre son protecteur, le 1er chawwâl 708/14 mars 1309, à la suite d'un complot qui eut pour conséquence la déposition de Muhammad III. Le tombeau d'Ibn Khamis est inconnu et son cadavre a été vu pour la dernière fois jeté par terre, derrière la porte d'al-Fakhârin de Grenade.

Ibn Khamis était d'un caractère noble, d'une nature délicate, inaccessible à la haine ou à l'hypocrisie. Devenu vieux, il eut une belle tenue morale et, comme beaucoup de poètes, regretta la vie qu'il avait menée dans sa ville natale, quitta les plaisirs de ce monde et devint un mystique. C'est à sa sainteté qu'on attribue la paralysie qui, au moment même de son crime, frappa son meurtrier, un officier connu sous le nom de 'Ali Ibn Nasr, surnommé le muet et le fit mourir quelques mois après ; les derniers mots du patient furent : « Ibn Khamis me frappe ! Ibn Khamis me tue ! ».

Il possédait à fond la poésie et l'histoire arabes et avait une forte connaissance du Kur'an et du Hadit ; son savoir s'étendait aux sciences anciennes et même à la magie naturelle.

Mais sa spécialité était les lettres et, pour ses contemporains, il était avant tout un grand poète. Son œuvre poétique a été réunie au quatorzième siècle par 'Abû 'Abd Allâh Muhammad Ibn Ibrâhîm al-Hadramî en un dîwân qui avait pour titre Addurr an Nafis fi chi'r Ibn Khamis. Nous n'avons pas connaissance de l'existence de ce recueil.

Nous avons pu retrouver 712 vers et 3 pages de prose rimée appartenant à ce poète et qui étaient dispersés dans plusieurs ouvrages de littérature et d'histoire. Ce nombre de vers se répartit entre 25 pièces dont 15 varient de 10 à 81 vers et 10 de 1 à 4. Les 15 premières comprennent :

I. - Huit panégyriques :

1° Trois adressés aux Banû Zayyân[13].

2° Un aux gouverneurs de Ceuta[14].

3o Un aux Banû al-'Ahmar[15].

4° Un à Muhammad Ibn Rachid [16]

5° Deux enfin à Ibn al-Hakim[17].

II. - Cinq poèmes mystiques[18].

III. - Un poème consacré à Tlemcen[19].

IV. - Un autre montre la supériorité du haschich sur le vin[20].

Les dix autres pièces décrivent des objets, expriment des pensées morales ou sont des fragments de poèmes que nous ne possédons plus.

Les panégyriques d'Ibn Khamis ne diffèrent pas dans leur composition de la Kasîda traditionnelle. Tantôt le poète commence par des vers érotiques à sens mystiques, tantôt il s'adresse à Tlemcen qu'il personnifie et lui dit toute la douleur qu'il éprouve depuis qu'il l'a quittée ou lui rappelle avec douceur les souvenirs de sa jeunesse ; ailleurs il décrit les demeures abandonnées, ses voyages à dos de chameaux, à travers le désert où il vit avec les bandits et les bêtes sauvages ; quelquefois c'est une description de l'éclair, du ciel ou de la tempête.

Il encadre dans ces pièces des développements étrangers à son sujet, comme faisaient les anciens poètes. Ces hors-d’œuvre n'annoncent aucunement l'objet essentiel du poème et, souvent, n'ont pas de rapport avec lui. C'est ainsi que dans le panégyrique adressé aux deux gouverneurs de Ceuta, 21 vers racontent la jeunesse du poète, 18 reprochent aux Banû Zayyân leur conduite avec les Mérinides, 5 exposent les raisons qui ont déterminé le poète à venir à Ceuta, 33 chantent la gloire des personnages qu'il loue et 3 expriment la satisfaction du poète d'avoir fait ce poème en l'honneur de ses frères d'origine.

Quelquefois le nombre de vers réservés au sujet est très restreint par rapport à l'ensemble. Dans une des pièces adressées aux Banû Zayyân, 5 vers seulement sur 30 célèbrent leur louange.

Dans les pièces mystiques, dont quelques-unes sont d'une réelle beauté, le poète nous décrit le vin, le garçon qui le sert, sa bien-aimée, les dangers auxquels il s'expose pour l'atteindre, son amour passionné, ses insomnies, ses privations. Mais ceux[21] qui nous ont parlé d'Ibn Khamis nous mettent en garde contre une interprétation profane des déclarations de ce saint homme. Il faut voir dans cet amour ardent, ces insomnies, ces privations et cet isolement des états ou des stations bien connus dans l'école mystique[22] . Notre poète continue par ce genre de poésie la tradition de Muhya ad-Din Ibn al-`Arabî et d'Ibn al-Fârid.

Il use, souvent avec habileté, d'un vocabulaire recherché et il affirme qu'u on ne goûte point le plaisir de l'éloquence si on n'a pas « mastiqué » la langue difficile ». C'est pourquoi il choisit des rimes rares, le h par exemple pour un poème de 81 vers ; c'est vraiment un tour de force que des poètes comme Hassân Ibn Tâbit, `Al-Farazdak, `Abû al-`Atâhiyya. et al-Mutanabbî n'ont point tenté ; ils n'ont rimé aucun vers sur cette lettre. Ibn Khamîs voulait en outre se remettre par la pensée dans cette ancienne atmosphère de la vie bédouine et suivre les vieux poètes arabes non seulement dans leurs idées et leurs sentiments mais jusque dans leur vocabulaire et leur forme énergique et robuste.

Il semble bien qu'Ibn Khamîs, bien qu'il ne fût pas poète de carrière, mérite, par les seules pièces que nous avons de lui, le rang que lui donnaient ses contemporains et d'être placé au-dessus des poètes de son siècle.


*Abdesselam MEZIANE (ANCIEN PROFESSEUR A LA MÉDERSA D’ALGER, ANCIEN MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DES AMIS DU VIEUX TLEMCEN) In Revue Africaine, n° 79 – 2ème partie, 1936
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[1] Al-Makkari : Nafh at-Tib, II, 509, éd. de LEYDE, II, 654 ; III, 182 et suiv. ; IV, 266. - AI-Makkari : Azhâr ar-Riyâd, ms. de Paris, n° 2.106, f° 162 verso et suiv. - Ibn al-Khatib : al-Ihàta, ms. de l'Escurial, copie phot. de M. E. LEVI-PROVENÇAL, f" 67 verso et suiv. - Ibn al-KAdi : Durrat al-Higâl, éd. I.-S. ALLOUCHE, Rabat, 1936, t. 1, p. 163 et suiv. - Ibn Maryam : al-Bustan, éd. BENCHENEB, p. 225. - BARGES : Complément de l'histoire des Banü Zayyân (Paris, 1887, p. 22 et suiv.). - BARGÈS : Vie de Sidi Abù Madyan, Paris, 1884, p. 71 et suiv. et 105 et suiv. - 'Acharif al-gharnâti : al-Hujùb al-Mastùra fi Mahasin al-Mastura, Caire, 1344, t. I, p. 17 et passim ; II, 181-82. - Ibn Haldùn Yahya : Bughiat ar-Ruwwad, éd. BEL, t. 1, texte arabe, p. 10 et suiv., 39 et suiv. ; trad. p. 13 et suiv., 49 et suiv. - Mubârak al-Mili : Tarikh al-Jazair, Constantine, 1350, t. II, 351 et 356. - As-Suyuti : Bughiat al-Wu'ât, Caire, 1326, p. 86. - Ibn Kunfud : Wafayât, ms. de M. PÉRES.



[2] Nous savons que les Banû al-Ahmar, rois de Grenade, descendent de Khamis Ibn Nasr (Ibn al-Khatib : al-Ihâta le Caire, 1319, II, 59 ; - al-Lamha al-Badriyya fi-d-Dawlat an-Nasriyya, le Caire, 1347, p. 30). Ibn al-Abbâr dans le Mugam, au paragraphe 137 et dans la Takmilat Assila, aux paragraphes n°• 61 de l'édition BENCHENEB (Ibn Farhun donne, dans son Dîbâg, Caire, 1351, p. 46, une biographie du personnage cité à ce numéro par Ibn al-Abbâr), 988, 1120 (al-Makkari, II, 19, éd. de LEYDE, I, 901, donne une biographie du personnage cité à ce numéro par Ibn al-Abbâr), 1295 de l'édition CODERA mentionne des personnages de ce nom ; mais le poète qui nous occupe n'appartient pas à ces familles, car les unes sont de Quraych ; les autres, bien que Yémenites, se rattachent à la branche de Kahlân. - Le même auteur, au paragraphe 57 de l'édition BENCHENEB (al-Makkari, 111, 182, donne une biographie du personnage cité à ce numéro par Ibn al-Abbàr), 555 de l'édition CODERA, et al-Makkari, Nafh at-Tib, éd. du Caire, t. II, 470, éd. de LEYDE, 11, 597, citent d'autres Ibn Hamis sans indiquer leurs tribus d'origine. On ne peut donc rien affirmer au sujet de leur parenté avec notre poète. - Dans son Histoire de la Médecine Arabe, Paris, 1876, t. I, page 547, LECLERC parle d"Abu Ga'far Ibn Khamis qui n'est autre que le personnage cité par Ibn al-Abbir au paragraphe n° 57 de l'éd. BENCHENEB.

(1) [3] Al-Makkari, III, 190, lignes 25 et suiv.



(2) [4] AI-Makkari, III, 191, ligne 5.



[5] Cf. Yahyà Ibn Khaldoun, Bughiat ar-Ruwwâd, éd. Bel, t. I, texte arabe, p. 117 et suiv, trad. p. 158 et suiv. - BARGES, Complément, p. 21 et suiv. ; at-Tanasi. ms de la Médersa de Tlemcen, f° 60, recto.



[6] E. LEVI-PROVENCAL, Hespéris, t. V, 1925, p. 14.

[7] CHERBONNEAU : Revue Africaine et Coloniale d'avril 1880, p. 288, cité par BARGËS, Compl., p. 29.



[8] En 670/1271,680/1281, 689/1290, 696/1297, 697/1298; 698/ 1299. Ce dernier siège dura jusqu'en 706/1306-7 et réduisit la population tlemcénienne à une terrible misère.



[9] Al-Makkari, III, p. 191, lig. 16 et suiv.



[10] `Abd ar-Rahman Ibn Khaldoun : Histoire des Berbères, t. II, pp. 269 et 334 et suiv, éd. de SLANE, trad. IV, pp. 64, 159. - Anonyme : Ad-Dahirat Assaniyya fi tarikh ad-Dawlat al-Mariniyya, éd. BENCHENEB, index. p. 207. - An-Nasiri : Istiksa, t. I, p. 207 et t. II, pp. 17, 40 et 54.



[11] Ibn al-Khatib: al-Lamhat al-Badriyya, pp. 47 et suiv.



[12] Ibn al-Khatib: al-Ihatata, le Caire, II, pp. 278 et suiv.



[13] Al-Makkari, III, 186, 30 vers ; - al-Ihata, ms. f° 68, recto, 36 vers ; - al-Makkari, III, 189 et al-Ihâta, ms, f° 75, verso, 46 vers.



[14] Al-Makkari, III, 190, 81 vers.



[15] Al-Ihâta, ms, f° 75, recto, 64 vers.



[16] Al-Ihâta, ms. f° 71, verso, 79 vers. - Il s'agit peut-être de Muhammad Ibn Ar-Rachid Ibn 'Abd al-Hakam Ibn al-Hasân, qui vivait en 684 et qui est cité dans Dûrrat a -Higâl, II, 158.



[17] Al-Makkari, III, 193 et al-Ihâta, f° 71 verso, 51 vers ; - a1-Ihâta, ms, f° 73, 49 vers.



[18] 1° Al-Ihata : ms, f° 68 recto, 69 vers ; - 2° Bughiat arRuwwâd, I, texte arabe, p. 43, 20 vers, trad., p. 55 ; - 3° Makkari, 111, 188, Bughiat er-Ruwwad, I, texte arabe, p. 40, trad., p. 51, 38 vers ; - 4° al-Ihata, ms, f° 70 recto, 64 vers ; - 5' Bughiat ar-Ruwwâd, t. I, texte arabe, p. 42, trad., p. 54.



[19] Al-Makkarî, IV, p. 266 ; - Bughiat ar-Ruwwâd, 1. texte arabe, p. 11, 39 vers, trad., p. 13.



[20] Dûrrat al-Higâl, I, p. 163.

(1) [21] Notamment al-Makkari : 'Azhar ar-Riyâd, ms, f° 165, recto.



(2) [22] Cf. CARRA DE VAUX : Les Penseurs de l'Islam, Paris, 1923, IV, 201 et suiv. et surtout MASSIGNON : La Passion d'Al-Husayn Al-Mansûr al-Hallâj, 2 vol., Paris, 1922 et Essai sur les origines du lexique technique de la mystique musulmane, Paris 1922.




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