"Tout porte à croire que l'on voulait ma tête, et c'est pour cela que j'ai décidé de démissionner de mon poste de président du conseil d'administration de la SSPA/JSK car je n'en peux plus. Ma décision est irrévocable", martèle-t-il.Tout au long de la semaine qui a précédé le traditionnel "clasico" entre la JSK et le MCA, on savait pertinemment que le perdant d'une telle confrontation allait basculer dans une crise inévitable du fait que les deux équipes en présence venaient d'enregistrer des résultats mitigés lors de leurs deux derniers matchs respectifs. Finalement, le Mouloudia a réussi à piéger son éternel rival dans son propre fief, et voilà que la formation kabyle subit de plein fouet une énième crise puisque, à la surprise générale, son président Yazid Iarichen a fini par craquer et a annoncé sa démission dès la fin du match JSK-MCA. "Vous savez que j'ai toujours eu la JSK dans le sang, et c'est de ce fait que je suis revenu au club pour le servir fidèlement, mais voilà que j'ai rencontré de grosses difficultés qui ont fusé de tous les côtés, à commencer par cet arbitre Saïd Aouina qui a tout fait pour sceller notre défaite aujourd'hui face au MCA en nous privant de deux penalties flagrants et en fermant les yeux sur une faute d'un joueur du Mouloudia sur Oukaci qui avait précédé le seul but de la partie inscrit par le MCA, ce qui s'apparente à de la hogra, et cela prouve que la JSK fait désormais l'objet d'un véritable complot", dira Iarichen, qui s'en prend violemment aux pouvoirs publics et à la FAF qu'il accuse d'"avoir complètement marginalisé la JSK qui se retrouve sans aucune ressource financière et ce, au moment où de nombreux clubs de l'élite bénéficient des milliards de l'Etat". Iarichen ira jusqu'à rappeler qu'"après le retour de la JSK d'Eswatini, toute l'équipe avait été soumise à un confinement de dix jours à Zéralda et nous avions saisi la FAF et le MJS pour nous transférer au CTN de Sidi Moussa et nous permettre de préparer convenablement le match retour contre les Royal Leopards, mais nous n'avions reçu aucun écho favorable, alors que cette semaine des clubs engagés en Coupe d'Afrique ont été pourtant autorisés à s'entraîner au centre de Sidi Moussa".
Et à Iarichen de conclure : "Tout porte à croire que l'on voulait ma tête, et c'est pour cela que j'ai décidé de démissionner de mon poste de président du conseil d'administration de la SSPA/JSK car je n'en peux plus et ma décision est irrévocable." Du coup, une telle sortie du président de la JSK aura jeté le froid dans les vestiaires du club kabyle, où les dirigeants proches de Iarichen, tout comme les joueurs qu'il a recrutés cette année au prix fort, sont restés sans voix, tout en espérant qu'il ne s'agit là que d'un simple "coup de gueule" émanant d'un président qui a fini par céder à la grosse pression qui pesait sur ses épaules depuis le début de son intronisation à la tête de la JSK, à la faveur d'un long feuilleton judiciaire intenté à l'ex-président Chérif Mellal.
Mohamed HAOUCHINE
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 12/02/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed HAOUCHINE
Source : www.liberte-algerie.com