Algérie

Hypertension



Les diabétiques plus touchés L?approche step « Wise » de l?OMS 2005 présentée, hier, par professeur Nibouche, président de la Société algérienne de cardiologie, lors des travaux du 9e congrès, entamés depuis vendredi, a mis en relief les proportions de l?hypertension en Algérie. Si au niveau national, les études ont montré que cette maladie touche 6% de la population, l?étude réalisée dans deux villes du pays, à savoir Sétif et Mostaganem, a révélé que la prévalence est de 26%. Un taux déterminé sur un échantillon de 4000 personnes âgées entre 25 et 64 ans. Cette étude a pour objectif de déterminer la fréquence et la répartition des facteurs de risques des maladies non transmissibles. L?étude a montré aussi que l?hypertension est fréquente dans le milieu rural avec un taux de 27,6% et de 23,8 en milieu urbain. Selon le professeur Nibouche, cette étude réalisée par l?Office national des statistiques (ONS) a révélé que la maladie est plus marquée dans la wilaya de Mostaganem avec 27,4% contre 24% à Sétif. Il a été ainsi dépisté dans ces deux wilayas 20,6% de cas qui étaient non connus et seulement 5,4% sont traités. « Parmi les personnes hypertendues, 1,3% ont une tension artérielle équilibrée », a souligné professeur Nibouche. Quant à l?hypertension chez un sujet diabétique, l?approche Step a estimé une prévalence de 41,5% dont 47,7% sont des femmes et 34,9% des hommes. Concernant l?obésité, 41,9% de la population dépistée présentent une hypertension artérielle. Par ailleurs, plusieurs communications d?une grande importance en matière de prise en charge des maladies cardiovasculaires ont été présentées par des cardiologues français, dont le président de la Société française de cardiologie, Jean Jacques Daubert. Il est revenu sur les nouvelles recommandations européennes du traitement de l?insuffisance cardiaque chronique. Il a expliqué qu?il a été prouvé que des approches thérapeutiques donnent de très bons résultats dans la prise en charge de l?insuffisance cardiaque systolique tels que les bétabloquants qui, selon lui, réduisent la mortalité d?une manière spectaculaire. Un symposium organisé par le laboratoire Pfizer sur la place des inhibiteurs calciques dans la prise en charge de l?hypertendu en 2005 et l?athérosclérose et le rôle des statines dans la prévention du risque cardio-vasculaire chez le sujet diabétique a été animé par les professeurs J. C. Daubert et J. Puel.


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