Hymne à la gent féminine

Les femmes vont-elles commencer à faire la loi ' Si l'on en croit les dispositions d'une directive qui impose aux partis politiques d'inclure dans les listes de candidatures 20% de femmes, on peut espérer que c'est un bon début. Pour certains partis, ce n'est pas qu'ils ne veulent pas, c'est qu'ils ne peuvent pas. Ils sont incapables de présenter des listes comportant des femmes Pour d'autres, il s'agit de mentalités pour le moins rétrogrades, certains messieurs rechignant à s'asseoir à côté d'une femme dans l'hémicycle et pensent que sa place est à la maison. C'est vrai que des femmes en politique, ça ne court pas les rues, mais à qui la faute devrait-on dire 'Bref, passons. Aujourd'hui on rattrape les erreurs passées et l'on veut dans la nouvelle Assemblée une proportion de femmes qui soit nettement supérieure à ce qu'il y avait avant. La loi a été adoptée en Conseil des ministres. Mieux encore, elle propose une aide financière aux partis politiques fondée sur le nombre de femmes élues aussi bien à l'APN qu'aux communales. De quoi faire changer d'avis les ringards qui ne cracheront pas dans la soupe. Mais le système de quota prôné pour les femmes reste quand même humiliant. Cela s'apparente à un partage d'héritage régi par une fredha où le garçon a droit au double de la fille. Alors la parité hommes et femmes dans la vie politique, ce n'est pas encore pour demain. On aura beau discourir sur la place de la femme dans les instances élues, tout cela n'est que langue de bois. La promotion de la femme passe d'abord par l'égalité des genres et non pas attendre que l'on ponde une loi qui leur permette de siéger dans des assemblées. Donner une vision de la société algérienne qui ne doit plus être exclusivement une société d'hommes. Des Clara Zetkin, l'Algérie en regorge. Alors femmes algériennes toutes voiles dehors pour le combat de la modernité.
Les femmes vont-elles commencer à faire la loi ' Si l'on en croit les dispositions d'une directive qui impose aux partis politiques d'inclure dans les listes de candidatures 20% de femmes, on peut espérer que c'est un bon début. Pour certains partis, ce n'est pas qu'ils ne veulent pas, c'est qu'ils ne peuvent pas. Ils sont incapables de présenter des listes comportant des femmes Pour d'autres, il s'agit de mentalités pour le moins rétrogrades, certains messieurs rechignant à s'asseoir à côté d'une femme dans l'hémicycle et pensent que sa place est à la maison. C'est vrai que des femmes en politique, ça ne court pas les rues, mais à qui la faute devrait-on dire '
Bref, passons. Aujourd'hui on rattrape les erreurs passées et l'on veut dans la nouvelle Assemblée une proportion de femmes qui soit nettement supérieure à ce qu'il y avait avant. La loi a été adoptée en Conseil des ministres. Mieux encore, elle propose une aide financière aux partis politiques fondée sur le nombre de femmes élues aussi bien à l'APN qu'aux communales. De quoi faire changer d'avis les ringards qui ne cracheront pas dans la soupe. Mais le système de quota prôné pour les femmes reste quand même humiliant. Cela s'apparente à un partage d'héritage régi par une fredha où le garçon a droit au double de la fille. Alors la parité hommes et femmes dans la vie politique, ce n'est pas encore pour demain. On aura beau discourir sur la place de la femme dans les instances élues, tout cela n'est que langue de bois. La promotion de la femme passe d'abord par l'égalité des genres et non pas attendre que l'on ponde une loi qui leur permette de siéger dans des assemblées. Donner une vision de la société algérienne qui ne doit plus être exclusivement une société d'hommes. Des Clara Zetkin, l'Algérie en regorge. Alors femmes algériennes toutes voiles dehors pour le combat de la modernité.