Algérie

Hygiène publique



Hygiène publique
La gestion des ordures ménagères laisse à désirer dans nombre de quartiers.Ces derniers temps, l'espace public de la commune de Bologhine est envahi, à travers ses voies principales et les rues adjacentes, par des monticules d'ordures ménagères. Tout le monde en parle, mais on semble s'y plaire dans cet odieux décor. «Que ce soit le long de l'avenue Abdelkader Ziar, parsemée de points noirs à longueur de journée, ou le boulevard Emir Khaled, (ex-Pitolet), le décor donne le haut-le-c?ur», disent, outrés, les habitants de cette localité maritime.Quant aux rues adjacentes, ruelles et venelles, notamment celles qui relient le centre du chef-lieu de commune aux hauteurs de Z'ghara, la situation en matière de salubrité n'est guère reluisante. «Même s'il y a des rues qui sont étroites, Netcom peut toujours utiliser les micro-bennes et mobiliser ses agents pour balayer les rues et ruelles qui restent quand même une voie publique», renchérissent d'autres habitants.Si on reconnaît que l'EPIC Netcom opère des rotations de jour comme de nuit, la gestion de la collecte et du ramassage des ordures ménagères de l'unité située au parc Netcom de Bab El Oued, situé dans l'ancienne pépinière de Omar Lounes (ex-Flandre) laisse à désirer. «Pourquoi certaines voies publiques ne sont nettoyées que lorsqu'il y a passage des délégations officielles '», tempêtent des résidents.En effet, combien de fois n'avons-nous pas relevé le branle-bas de combat des équipes Netcom avant le passage d'un cortège d'officiel, et puis, plus rien '! D'autres résidents dans les quartiers alentour ont tenu à faire ce constat : «Nous avons saisi à maintes reprises le premier responsable de cette unité pour déléguer des agents de nettoiement de notre rue reliant Omar Lounes au chemin Ibn Toumert qui est très utilisée, notamment par les écoliers, mais aucune mesure n'a été prise.Plus, certains citoyens ont fait l'objet de mépris de la part de certains responsables, à défaut d'essuyer des réponses évasives.» En amont de ce quartier, les habitants de l'ex-rue André Chenier sont indignés par «l'absence d'agents de nettoiement depuis 1962, alors que nous payons la patente», font-ils remarquer.«C'est désolant de voir la commune de Bologhine, ce beau bourg littoral qui s'enlise, au fil des jours, dans cet état criant d'insalubrité publique», diront sur un ton de dépit trois anciennes dames «saint-eugénoises», qui convoquent le bon vieux temps et la rigueur en matière de civisme et de propreté de la commune, notamment lorsque le garde-champêtre Malaga faisait, à lui seul, régner l'ordre.Les gens scandalisés par le laisser-aller«Nous sommes scandalisées, car nous n'avons jamais connu cela dans le passé. La situation se dégrade au fil des jours sur le plan de l'hygiène publique», poursuivent-elles, révulsées par le laisser-aller et l'incurie dont font montre certains gestionnaires de la commune.Certes, la propreté de la ville est l'affaire de tous, aussi bien la société civile, qui doit en prendre soin, que les agents de Netcom, qui sont chargés de la mission de rendre le cadre de vie hospitalier, mais «il est des gestionnaires de certaines unités de Netcom qui font dans la sélection des rues en matière de nettoiement et n'opèrent pas de contrôle sur leurs équipes au niveau de la circonscription dont ils ont la charge», tiennent à relever des résidents de Notre Dame d'Afrique, qui interpellent le directeur général de Netcom et d'autres responsables de la commune à ce que toutes les voies publiques soient nettoyées et qu'un plan de campagne de sensibilisation et de médiatisation écocitoyen soit mis en place dans la durée pour impliquer les citoyens sur la nécessité de préserver le cadre de vie de la cité.


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