Les différentes exploitations industrielles des végétaux entraînent souvent la formation de quantités considérables de déchets
lignocellulosiques, nommés déchets de biomasse. Le but de ce travail est la valorisation de cette biomasse en produisant du bioéthanol de
deuxième génération, il s’agit d’une valorisation optimale de type "bioraffinerie" pour la production des sucres simples fermentescibles à
haute valeur ajoutée. Dans le premier procédé qui est l’hydrolyse chimique, la biomasse a été dépolymérisée par un traitement à la vapeur.
Ensuite, un traitement par l'acide sulfurique a été effectué pour la saccharification et la libération des sucres simples. Après, et dans le but
de réduire les composés phénoliques, le substrat issu a été décanté et filtré puis traité par le dihydroxyde de calcium. Parallèlement, dans un
second procédé (hydrolyse enzymatique), la biomasse a été prétraitée par la steam explosion pour rendre tous ces composés accessibles à
l’hydrolyse enzymatique. La préparation des enzymes a été obtenue à partir du surnagent du milieu de culture de la souche Trichoderma
reesei. En plus, les techniques et les variables d’hydrolyse chimique et biologique (la température, la pression, le temps, la concentration et
les conditions de détoxification et de production d’enzyme) ont été optimisés. En conclusion, ce travail a permis de mettre au point un
procédé biotechnologique pour valoriser la biomasse solide, afin de diminuer les coûts et d’ajouter une valeur socio-économique à ces
déchets.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 18/02/2024
Posté par : einstein
Ecrit par : - Eloutassi Noureddine - Louaste Bouchra - Boudine Latifa - Remmal Adnane
Source : Revue Nature et Technologie Volume 6, Numéro 1, Pages 10-14 2014-06-30