HYDROCARBURES ET ENERGIES RENOUVELABLES Des entreprises britanniques en quête de partenariats

Des entreprises énergétiques britanniques sont en quête de partenariats dans les domaines des hydrocarbures et des énergies renouvelables.
C'est ce que le directeur de EIC (Energy Industries Council), Terry Willis, qui a conduit une mission de prospection de 20 compagnies pétrolières, de services et de l'environnement britanniques, a constaté, jeudi dernier, lors d'un point de presse animé conjointement avec la présidente du Conseil d'affaires algéro-britannique, Lady Olga Maitland. Organisée du 28 janvier au 2 février 2012 et marquée par des rencontres de travail à Alger et à Hassi Messaoud avec des représentants du groupe Sonatrach, des opérateurs algériens et des compagnies étrangères opérant sur place, cette mission a démontré «le grand intérêt», l'«enthousiasme» des sociétés britanniques pour le potentiel dont dispose l'Algérie, un «marché-clé» et «dynamisant », ainsi que l'engouement mutuel pour la participation aux projets d'hydrocarbures en cours et l'engagement de partenariats. Des partenariats qui pourront être concrétisés à court terme, relèvent les deux conférenciers qui mettent l'accent sur le développement de la formation et la création de postes d'emploi, l'apport de l'expertise avérée des sociétés britanniques et le transfert de technologie. Les sociétés britanniques s'intéressent tout autant au programme national de développement des énergies nouvelles et renouvelables, stimulées par le partenariat engagé entre le groupe Sonelgaz et l'initiative industrielle Desertec. Dans ce contexte, les sociétés britanniques comptent apporter leur expertise, voire impulser des partenariats. Un intérêt que le ministre britannique à l'Energie et au Changement climatique, Lord Marland, hôte cette semaine de l'Algérie, explicitera certainement. Outre l'énergie, l'establishment économique britannique s'intéresse également à la modernisation du réseau algérien de stockage, transport et distribution des produits agricoles, la construction d'infrastructures sanitaires et la réalisation d'aires de loisirs et de divertissement autour des plans d'eau (notamment au niveau du barrage de Beni Haroun).