Algérie

Hussein-Dey : un demi-mouton sinon rien ! Alger vue de dedans



Incroyable mais vrai. Pour écouler sa marchandise, un boucher de la commune de Hussein-Dey a exigé de ses clients d'acheter un demi-mouton au lieu de s'approvisionner comme à l'accoutumée au kilo. « Il faut acheter un demi-mouton ou rien. Pas question de vendre au kilo, tous mes clients le font », s'adresse-t-il à une ménagère.R. H.
Cherbet fait de l'ombre aux autres boissons
Il n'y a pas un seul coin de rue dans la capitale où l'on ne trouve pas des marchands ambulants proposant de la citronnade à même les trottoirs particulièrement durant le mois de Ramadhan. Se souciant peu des conditions d'hygiène et d'emballage qui laissent à désirer, les citoyens font chaque année de la cherbet leur boisson par excellence et en achètent en quantité. La préparation n'est un secret pour personne. Presque tout le monde s'érige en spécialiste tant sa formule de préparation est devenue banale : eau, poudre, édulcorant et acide citrique. Ce n'est donc plus la spécialité des quelques familles connues dans la Mitidja et ce n'est plus aussi cette boisson rafraîchissante à base d'eau, de citron, de sucre véritable et parfois de fleurs d'oranger. C'est surtout un produit purement commercial qui s'avère le plus souvent toxique. Née dans la « Perle de la Mitidja », la ville de Boufarik, cherbet se vend aussi dans tous les quartiers et ruelles d 'Alger, et est proposé par des marchands dans des sachets en plastique transparents exposés au soleil. Ainsi, et en dépit de la concurrence de différentes marques de boissons gazeuses et non gazeuses locales ou étrangères, les jeûneurs algériens, eux, préfèrent cherbet.
R. H.
Des retraités convertis en écrivains publics
Soucieux de rendre service aux personnes ne sachant pas remplir des formulaires, des chèques et des mandats postaux, plusieurs retraités se sont installés à l'entrée du bureau d'Algérie Poste de la commune de Aïn Taya. Ils sont visibles de loin. Quelques chaises et des tables de fortune sont dressées faisant office de bureau. Beaucoup de personnes âgées sollicitent quotidiennement ces « écrivains publics » pour leur venir en aide et ce, en contrepartie d'une pièce de monnaie (10 à 20 dinars). Présents toute la journée, ces retraités ne reculent devant rien. Même par une journée caniculaire, ils sont là. L'essentiel pour eux, se faire une petite rente leur permettant d'arrondir leur maigre budget mensuel. De leur côté, les citoyens sont nombreux à féliciter cette louable initiative qui leur permet de gagner du temps et d'éviter les remarques désobligeantes de certains guichetiers.


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