La nouvelle direction du NAHD a battu le rappel de Sid-Ali Lazazi pour occuper le poste délicat de manager général. Mais, l'ancienne gloire de la grande équipe des années 70 et 80 connaît bien la maison des «Sang et Or», lui qui a connu les grands moments de gloire du club comme joueur, son ambition est d'en vivre à nouveau comme dirigeant.
- Comment avez-vous accueilli cette nomination au poste de manager général?
Je dois dire que quand le club m'a sollicité, je n'ai même pas réfléchi et j'ai tout de suite accepté car je ne pouvais pas refuser le NAHD. D'ailleurs, au cours des discussions avec les dirigeants, j'ai insisté sur le fait que j'étais à la disposition du club entièrement et sans aucune négociation.
- On dit que vous êtes revenu par la grande porte après avoir été chassé par les frères Zmirli, il y a deux ans.
Oui, j'avais été chassé mais pas par les frères Zmirli.
- Pourtant, c’étaient eux les patrons du club?
Oui, mais ce ne sont pas eux qui ont été à l'origine de mon départ mais leurs «strapontins», c'est-à-dire les gens de l'administration qui gravitaient autour d'eux. J'avais signé mon contrat et je l'ai laissé dans mon véhicule. Au bout de trois jours, j'ai constaté que cela ne tournait pas rond et que l'on me poussait vers la sortie. Mais, je tiens à dire que ce ne sont pas les frères Zmirli qui m'ont chassé.
- On a fait appel à vous ainsi qu’à Smaïl Gana comme coach de la «réserve». Faire revenir les anciens, c’est la bonne solution?
Si j'ai accepté de revenir, c'est parce que j'ai adhéré à la nouvelle politique du club qui veut revenir à son principe essentiel, et qui a fait sa grandeur c'est-à-dire la formation.
- Au cours des dernières saisons, le NAHD a évité plusieurs fois la relégation de justesse. Comment allez-vous faire pour parer à cette situation?
D'abord, je dirai que l'on ne va pas faire pire. J'ai été joueur et j'ai connu les moments de gloire du NAHD. Je suis revenu pour redonner une âme à ce club qui m'est si cher. Ces derniers temps, les joueurs venaient au NAHD pour être payés et dormir alors que de mon temps, on jouait très bien sans être payés juste parce que nous étions contents de porter ce maillot «Sang et Or».
- Justement, que pensez-vous du recrutement durant cette intersaison?
C'est un recrutement auquel je n'ai pas participé, du fait que je viens de prendre mes fonctions et que je n'ai pas encore une idée précise sur cet effectif pour pouvoir me prononcer.
- Avez-vous des noms que vous souhaiteriez recruter vous-même?
Je vais d'abord voir s'il reste des licences libres et à partir de là, s'il y a de la place, je proposerai quelques noms. J'ai deux joueurs en tête, que l'on pourrait recruter, sinon ce sera pour le mercato hivernal ou l'année prochaine.
- Après votre retour, que souhaitez-vous dire aux supporters?
D'abord, je tiens à leur dire que certaines décisions prises dernièrement, c'était pour nuire au club. Par exemple, les stagiaires percevaient une aide financière de 3 millions de centimes. Et puis soudain, on leur fait signer des contrats pour un salaire de 30 millions de centimes, alors qu'ils n'évoluent pas en équine fanion vu que ce sont encore des stagiaires.
- Et pourquoi une telle décision?
Parce que certains, sachant qu'ils allaient partir, ont pris ces décisions pour laisser un lourd fardeau à leurs successeurs. Maintenant, pour en revenir aux supporters, je leur dirai de s'unir et de soutenir le club et non pas les personnes qui le dirigent, parce que le club est en danger et j'ajoute que les nouveaux dirigeants sont à féliciter parce que ceux qui les ont précédés ont failli mener le NAHD à la faillite pour ne pas avoir à rendre de comptes.
Photo: Sid-Ali Lazazi nouveau manager général du NA Hussein Dey
Propos recueillis par Hassan Boukacem
Posté Le : 14/10/2021
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Propos recueillis par Hassan Boukacem
Source : lesoirdalgerie.com du mercredi 13 octobre 2021