L'APC d'El Khroub s'apprête à lancer des travaux de réalisation de routes
et de pistes sur une longueur de plus de 10 kilomètres, nécessitant un
financement de près de 8 milliards de dinars, et ce à l'effet de désenclaver et
relier entre eux des petits hameaux perdus en pleine campagne et les faire
sortir de leur isolement. En effet, selon des résidents de ces lieux, qui n'ont
cessé de harceler la mairie, l'éparpillement des habitations dans ces zones
constitue un véritable casse-tête pour tous, mais particulièrement pour ceux
d'entre eux qui sont fermiers, dont les activités n'en finissent pas de pâtir
de cette situation.
En effet, selon certains de ces
derniers, «ils se retrouvent à chaque fois handicapés pour aussi bien
l'acheminement des achats et approvisionnements dont ils ont besoin, que pour
l'écoulement des produits de leurs récoltes et surtout en temps de grosses
pluies, ou plus souvent l'évacuation d'un malade ou d'une maman prête à
accoucher. A telle enseigne que les hivers sont très craints, disent-ils, pas à
cause du froid ou tout autre chose, mais en raison principalement de la gadoue
qui démultiplie les difficultés, rendant tout déplacement une réelle épreuve.
Selon le locataire de l'hôtel de ville, «il est vrai que cette partie de la
campagne environnante de la ville d'El Khroub a un besoin indéniable
d'aménagement de voies de communication». Et c'est ainsi, ajoute-t-il, «qu'il
s'agit de construire une route devant relier plusieurs fermes isolées de Aïn
Salsal de Bengana et Hamani sur une distance de 4 km. Il sera aussi question de
relier également le douar Atfa à la ferme El Gheraïb sur une longueur de 1,8
km. Les habitations de Brahmia seront reliées au douar Boudeb sur 1,5 km. La
mechta Achouri aura également accès au chemin de wilaya sur également 1,5 km.
Enfin, les lieux-dits fermes Meribai et Djendli Aïn El Bey auront près de deux
km de route dont une section reliera la route nationale 05 au lieudit Tebabla.
D'après le premier magistrat de la ville d'El Khroub, «ce qui est visé par ces
travaux, c'est de briser l'isolement que vivent les habitants de ces zones
rurales, et en même temps leur faciliter les contacts avec des commerçants et
des artisans des autres communes pour traiter de leurs affaires et négoce. Mais
aussi et principalement permettre aux enfants allant à l'école de profiter du
transport scolaire pour faire les déplacements aux établissements qu'ils
fréquentent. En effet, dira-t-il, pendant longtemps, les écoliers comme les
collégiens et lycéens de ces régions rurales de la commune étaient contraints
de faire plusieurs km de marche à pied pour ne pas manquer leur scolarité, y
compris durant les hivers rigoureux.
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Posté Le : 10/06/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com