Huit bombes désamorcées

Ces engins explosifs enfouis sous terre dans un sentier, non loin du village Ighil Nebil, ont été découverts par des citoyens qui ont alerté les services de sécurité. Il s'agit de bonbonnes de gaz connectées à  des téléphones portables, selon des sources locales qui précisent que ces bombes auraient été placées par les groupes armés, fin janvier dernier, lors de leur repli après l'attentat qui avait ciblé le siège de la garde communale de Assi Youcef.
Les mêmes sources ajoutent également que les terroristes voulaient perpétrer un attentat contre les militaires qui avaient enclenché une opération de ratissage juste après cette attaque. Dans la nuit du 28 janvier, un groupe terroriste avait attaqué le siège de la garde communale de Assi Youcef. Cet attentat avait fait un mort, un père de famille âgé de 42 ans, et trois blessés dans les rangs de la police municipale. Les assaillants avaient fait exploser, à  distance, des bombes artisanales, et ce, avant de se scinder en plusieurs groupes et lancer des  roquettes sur la bâtisse.