Algérie

Huit Algériens apprennent à protéger les cétacés


Huit Algériens apprennent à protéger les cétacés
Après Oran, le Thomas Mc Donagh, un voilier affrété dans le cadre de l'Accord pour la conservation des cétacés, fait escale aujourd'hui à Alger avant de poursuivre sa route vers la Tunisie. A son bord : huit scientifiques algériens suivent une formation pour mieux connaître et protéger les mammifères marins menacés. Recenser les populations de dauphins, déterminer où les cétacés se nourrissent, pratiquer des autopsies sur les animaux échoués' Depuis samedi dernier et jusqu'au 2 octobre, huit scientifiques algériens bénéficient d'un programme de formation dans le cadre de l'Accord pour la conservation des cétacés de la mer Noire, mer Méditerranée et zone atlantique contiguë (Accobams), ratifié par l'Algérie en 2007. Après le Maroc au mois de juillet, le Thomas Mc Donagh, un voilier affrété par l'Accobams longe donc la côte algérienne ' d'Oran à Annaba avec une escale à Alger hier ' avant de poursuivre sa route en Tunisie. A bord, les futurs cétologues apprennent à effectuer des observations, recueillir des données et les exploiter, selon des protocoles scientifiques précis. Et mettent la théorie directement en pratique. A 14 km à l'ouest d'Oran, près des îles Habibas, ils ont ainsi pu observer un banc de plus de 200 dauphins communs et sténelles bleues, car pour l'instant, l'Algérie ne dispose d'aucune donnée sur ses cétacés. Sur la trentaine d'espèces recensées en Méditerranée, on sait qu'au moins huit fréquentent nos eaux : le dauphin commun, le Grand dauphin, la sténelle bleue, le dauphin de Risso, le globicéphale noir, le ziphius, le rorqual commun et le cachalot. Mais on ignore tout de leurs effectifs et de leur comportement. Pourtant, leur durée de vie, très longue, et leur taux de reproduction, très bas, les rendent particulièrement vulnérables aux activités humaines et à la pollution.
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