Algérie

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L’école algérienne ne s’est pas attelée, en ce qui concerne l’enseignement de l’histoire, à la transmission du savoir. L’idéologisation de l’école l’a emporté sur les impératifs de la formation. Or, les concepteurs de ces programmes préfèrent envoyer leurs enfants dans des écoles occidentales. Pour ceux qui sont obligés de suivre un tel enseignement, comme c’est le cas de la quasi-totalité ou peu s’en faut des Algériens, l’enseignement de l’histoire est façonné de sorte à opérer un tri parmi les animateurs du mouvement national.

Cependant, bien que les Algériens soient prêts à faire une large place à tous ces héros, l’école algérienne, du moins dans les années 1980 et 1990 correspondant à ma scolarité, a exclu plusieurs d’entre eux. En 1992, par exemple, les jeunes algériens ne savaient rien de Mohamed Boudiaf, l’un des pères fondateurs du FLN en 1954, appelé par les généraux à diriger le pays. On peut dire la même chose d’Hocine Ait Ahmed, d’Abane Ramdane, Mustapha Ben Boulaid, etc.

Toutefois, grâce aux œuvres d’éminents historiens tels que Mohamed Harbi, Gilbert Meynier, Benjamin Stora, Charles Robert Ageron, etc., l’histoire du mouvement national est traitée avec toute objectivité. Enfin, c’est cette histoire que j’essaie, de façon modeste, à faire connaitre par le biais de mon blog

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