Algérie

«Houma fighter» (Combattant de quartier)



Le monde de la bande dessinée algérienne s'est enrichi cette semaine d'une nouvelle publication du jeune bédéiste Said Sabaou intitulée «Houma fighter» (combattant de quartier) parue aux éditions Z-link.
Said Sabaou, jeune bédéiste de 24 ans, a déjà brillé lors des précédentes éditions du festival international de la bande dessinée d'Alger (Fibda) avec sa première publication «Mondialé!», inspirée du quotidien d'un jeune Algérien pris dans l'euphorie footballistique de la dernière coupe du monde.
Avec «Houma fighter» le dessinateur se rapproche davantage du style manga (bande dessinée japonaise), tout en collant, dans son scénario, aux réalités algériennes, afin de «conférer à la BD un univers personnalisé où tout Algérien pourrait s'identifier».
Le scénario de «Houma fighter» se décline en neuf chapitres relatant le parcours de Sofiane, un kick boxeur professionnel banni à vie par la fédération de boxe pour non respect des règles de cette discipline.
Ayant tout perdu, le sportif décide de quitter clandestinement le pays. Pour financer sa fuite, Sofiane s'engage dans un tournoi de combat de rue appelé «Houma fighter», des confrontations complètement loufoques et décalées avec beaucoup d'argent à la clé.
Les personnages des planches de cette BD rappellent quelques figures connues de jeux vidéo de combat japonais ou de mangas adaptés en dessins animés dans les années 1980.
Le scénario de cette oeuvre est tiré des classiques mangas ayant envahi l'Europe il y a près de trente ans, mais l'esprit reste ancré dans le quotidien algérien.
L'ouvrage inspire une appropriation parfois maladroite et loufoque de la culture japonaise, des arts martiaux et de tous les mythes produits par le monde du manga.
Ce récit de combat, entrecoupé de surnaturel et de superpouvoirs, est relevé d'une grande dose d'humour algérien cru dans des bulles en arabe dialectal qui reproduisent fidèlement l'humour des rues d'Alger particulièrement porté sur la dérision.
Mordus de mangas depuis leur tendre enfance, les jeunes coéquipiers des éditions Z-Link tente depuis 2007 de rassembler tous les talents algériens, encore inconnus, de la bande dessinée afin de redynamiser le 9e art en Algérie.
Le premier volume de «Houma fighter» (round 1) est déjà disponible chez les libraires et les points de vente habituels de la bande dessinée.
Le monde de la bande dessinée algérienne s'est enrichi cette semaine d'une nouvelle publication du jeune bédéiste Said Sabaou intitulée «Houma fighter» (combattant de quartier) parue aux éditions Z-link.
Said Sabaou, jeune bédéiste de 24 ans, a déjà brillé lors des précédentes éditions du festival international de la bande dessinée d'Alger (Fibda) avec sa première publication «Mondialé!», inspirée du quotidien d'un jeune Algérien pris dans l'euphorie footballistique de la dernière coupe du monde.
Avec «Houma fighter» le dessinateur se rapproche davantage du style manga (bande dessinée japonaise), tout en collant, dans son scénario, aux réalités algériennes, afin de «conférer à la BD un univers personnalisé où tout Algérien pourrait s'identifier».
Le scénario de «Houma fighter» se décline en neuf chapitres relatant le parcours de Sofiane, un kick boxeur professionnel banni à vie par la fédération de boxe pour non respect des règles de cette discipline.
Ayant tout perdu, le sportif décide de quitter clandestinement le pays. Pour financer sa fuite, Sofiane s'engage dans un tournoi de combat de rue appelé «Houma fighter», des confrontations complètement loufoques et décalées avec beaucoup d'argent à la clé.
Les personnages des planches de cette BD rappellent quelques figures connues de jeux vidéo de combat japonais ou de mangas adaptés en dessins animés dans les années 1980.
Le scénario de cette oeuvre est tiré des classiques mangas ayant envahi l'Europe il y a près de trente ans, mais l'esprit reste ancré dans le quotidien algérien.
L'ouvrage inspire une appropriation parfois maladroite et loufoque de la culture japonaise, des arts martiaux et de tous les mythes produits par le monde du manga.
Ce récit de combat, entrecoupé de surnaturel et de superpouvoirs, est relevé d'une grande dose d'humour algérien cru dans des bulles en arabe dialectal qui reproduisent fidèlement l'humour des rues d'Alger particulièrement porté sur la dérision.
Mordus de mangas depuis leur tendre enfance, les jeunes coéquipiers des éditions Z-Link tente depuis 2007 de rassembler tous les talents algériens, encore inconnus, de la bande dessinée afin de redynamiser le 9e art en Algérie.
Le premier volume de «Houma fighter» (round 1) est déjà disponible chez les libraires et les points de vente habituels de la bande dessinée.




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