Algérie

Hospitalo-universitaires: Durcissement annoncé du mouvement de protestation



Comme prévu, les hospitalo-universitaires ont décidé de durcir leur mouvement de grève à partir du mois prochain et ce à l'issue de la session extraordinaire du syndicat, tenue jeudi à Alger. Cette décision émane de la base qui s'est prononcée pour la radicalisation de la grève, lors des assemblées générales, tenues lors des 3 jours de grève, observées durant la semaine dernière dans l'ensemble des CHU du pays.

Synthétisant les décisions du conseil national, le secrétaire général du syndicat, Réda Djidjik a déclaré, à l'issue de la rencontre, que ce durcissement est une réponse à la non satisfaction des revendications contenues dans une plate-forme remise lors du dépôt du préavis de grève cyclique, à raison de 3 jours par semaine, dans l'attente d'une réponse favorable des pouvoirs publics.

Le syndicaliste a déclaré à cet effet : «nous sommes convenus de durcir notre mouvement de grève début février. Il touchera aussi bien l'activité de soin que l'enseignement». Il a expliqué que le syndicat a décidé, non seulement du gel du travail à la Santé mais aussi de bloquer les examens des étudiants de médecine, de pharmacie et de chirurgie dentaire, devant avoir lieu prochainement et qu'un préavis de grève sera déposé prochainement». Dans un premier temps, une grève de trois jours a été observée, de dimanche à mardi, pour exiger du ministère de la Santé, la mise en place d'une commission d'enquête sur la hausse de la facture d'importation de médicaments et la révision du régime indemnitaire des hospitalo-universitaires. Aussi, le représentant syndical de cette corporation, exerçant sous une double tutelle, réclame d'augmenter la prime de rendement à 30% avec effet rétroactif à compter de janvier 2008. Sur ce sujet, les hospitalo-universitaires estiment que la balle est dans le camp du Premier ministre qui tarde à signer le décret exécutif sur le nouveau régime indemnitaire étant donné que les deux ministères de tutelle ont donné leur aval.

De son côté, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, s'est prononcé sur cette grève, en rappelant que «son département avait honoré tous ses engagements concernant les revendications des hospitalo-universitaires, les appelant à la sagesse, à renoncer à la grève et à ne pas prendre le malade en otage».




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