Algérie

Hospitalisé dans un état grave


Trois ministres au chevet de Guerouabi El-Hachemi Guerouabi n’est pas dans un coma profond dépassé ni dans un coma irréversible, assurent des sources concordantes. «Il répond à toutes les sollicitations médicales. Il bouge les mains, les lèvres, les yeux. En aucun cas on ne peut parler de coma dépassé ou de mort cérébrale», affirme une source de l’hôpital de Zéralda, où le maître du chaâbi a été admis d’urgence dimanche pour «des problèmes respiratoires aigus». Cependant, son état est jugé grave. Trois ministres se sont rendus, hier, à son chevet. Il s’agit de Yahia Guidoum, Khalida Toumi et Abdelamalek Sellal. L’accès à l’hôpital, est contrôlé et le personnel médical fortement mobilisé pour prodiguer les soins nécessaires à l’artiste. Auparavant, des rumeurs, circulant sur sa santé, laissaient entendre que le maître était dans un coma profond à hôpital de Zéralda «pour insuffisance respiratoire». Des informations contradictoires avaient circulé durant la journée d’hier. Guerouabi, a été donné pour mort par Radio El-Bahdja. L’information, qui s’est avérée fausse, a été reprise par l’Agence France Presse (AFP) avant que la famille et les proches de l’artiste ne fassent un démenti. Un démenti intervenu après que des responsables du milieu culturel avaient même présenté leurs condoléances à la famille du maître et que des «sources proches» de la famille Guerouabi parlaient de la veillée funèbre. Il a fallu attendre le milieu d’après-midi, pour que la radio diffuse un rectificatif et annoncer que Guerouabi est dans un état jugé très grave et qu’il était en réanimation. Un rectificatif qui n’a pas empêché la multiplication d’informations toutes aussi contradictoires les unes que les autres. En effet, le champ était ouvert à toutes sortes de spéculations sachant aussi qu’il était difficile d’avoir des informations précises quant au lieu de son hospitalisation. Tout le monde sait que Guerouabi souffre d’un diabète pour lequel il était soumis à un traitement très sévère, mais ce dernier n’a pu arrêter l’évolution de la maladie. Ce qui a contraint les médecins de l’hôpital Saint-Louis de Paris à l’amputer d’une jambe. Des complications lui valurent plusieurs séjours à l’hôpital militaire d’Aïn Naâdja (Alger).
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