Hosni Moubarak : Plus riche que Bill Gates '

Selon une certaine presse, l’ex-président détiendrait personnellement 15 milliards de dollars, son épouse Suzanne 1 milliard, leur second fils Gamal, 17 milliards, et leur fils aîné, Alaa, 8 milliards.
Une bonne partie de cette fortune des Moubarak serait déposée dans des banques ou investie dans de l’immobilier. La famille posséderait ainsi des propriétés en France, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Suisse, en Allemagne, en Espagne, à Dubaï et d’importants complexes hôteliers sur les côtes de la mer Rouge, selon «L’expansion.com». La chaîne ABC a indiqué que la base de l’enrichissement de Moubarak vient d’abord des commissions importantes prélevées sur les contrats d’armement négociées avec l’ex-Union Soviétique et les Etats-Unis, lorsqu’il était encore officier général de l’armée. Devenu vice-Président, en 1975, il aurait acquis des terrains de l’armée classés d’utilité publique, notamment dans les zones touristiques avant d’être revendus avec forte plus-value. Son fils Gamal aurait quant à lui spéculé sur la dette souveraine de son pays sur le marché financier international, empochant de gros bénéfices réalisés qui ont servi à acquérir des terrains militaires à bas prix revendus à des investisseurs. Un des moyens de garder la mainmise sur l’économie égyptienne a été, selon les experts, d’exiger des entreprises étrangères qui souhaitaient s’implanter dans le pays de s’associer à une entreprise locale. En Egypte, la part détenue par les égyptiens dans les co-entreprises serait ainsi de l’ordre de 20%, estime-t-on.