Algérie

«Hormis le CABBA, le niveau se rapproche» Kheireddine Zetchi. Président du PAC



«Hormis le CABBA, le niveau se rapproche»                                    Kheireddine Zetchi. Président du PAC
Le président du Paradou AC, Kheireddine Zetchi, toujours disponible quand il s'agit de donner son point de vue sur le football en général et son équipe en particulier, nous explique, dans cet entretien, les raisons du début difficile de son équipe et parle du niveau de la Ligue 2 et d'autres points sur le championnat.
-Votre équipe connaît un début de saison difficile. Peut-on en connaître les raisons '
La raison est claire. Il s'agit de l'instabilité de l'effectif. Nous avons laissé partir plusieurs joueurs ces dernières années, ce qui a influé sur le rendement de l'équipe. Nous continuons à nous appuyer sur nos jeunes joueurs, et de ce fait il est toujours difficile de jouer les premiers rôles. Nous essayerons toutefois de monter une équipe compétitive dans les trois prochaines années.
-Vous risquez encore de retomber dans le même problème si vous n'arrivez pas à garder vos meilleurs joueurs...
Non, cette fois, nous comptons garder nos meilleurs joueurs et jouer l'accession dans les trois prochaines années. Pour le moment, notre objectif est de nous maintenir en Ligue 2 et travailler à long terme.
-Avec le retour de l'équipe à Hydra, votre stade fétiche, vous aspirez tout de même à faire un bon parcours...
Vous devez savoir que notre équipe développe du beau football, l'un des meilleurs de la Ligue 2, malheureusement, les résultats ne suivent pas en ce début de saison. Nous continuerons à travailler, et avec l'entraîneur Iaïche et notre petit et fidèle public nous aspirons à faire de meilleurs résultats dans le futur.
-A peine sept journées et ça se corse déjà ; pensez-vous que certaines équipes sont bien parties pour l'accession '
Je pense que mis à part le CABBA qui a fait un début de saison époustouflant, les autres se cherchent toujours. Le CABBA a montré qu'il dispose d'une équipe bien armée, un peu au-dessus du lot. Il est bien parti pour retrouver l'élite. En plus, avec le système de notation à trois points, tout peut basculer d'une journée à l'autre.
-En revanche, l'USM Annaba et l'USM Blida, les deux autres relégués, peinent à décoller ; pourquoi selon vous '
Ce n'est pas parce qu'ils viennent de la Ligue 1 qu'ils sont les premiers favoris pour l'accession. Cela prouve que le niveau de la Ligue 2 est presque le même, car il faut savoir que mis à part une ou deux équipes, les autres ont toutes déjà évolué dans le palier supérieur. Je peux même dire qu'il n'y a pas une grande différence avec la Ligue 1, voire un peu plus difficile en termes d'agressivité et d'intensité.
-En parlant de niveau justement, quelle appréciation en faites-vous après sept journées '
Comme je vous l'ai déjà dit, hormis le CABBA qui a fait sensation en ce début de saison et qui a montré qu'il est un cran au-dessus, les autres ont presque le même niveau. Je pense qu'il faut attendre la fin de la phase aller pour faire une évaluation plus juste du niveau de championnat et avoir une idée exhaustive sur les véritables potentiels candidats à l'accession.
-Quelle est votre appréciation sur l'arbitrage '
Je pense que l'arbitrage est tout à fait correct en ce début de saison, et je le félicite au passage. Hormis quelques erreurs, je pense que le niveau de l'arbitrage est appréciable. Certains arbitres sont en train de briller, ils sont aidés par le fair-play qui règne dans le championnat.
-En parlant de fair-play, la violence dans les stades a reculé cette saison, mais le huis clos est toujours applicable par la LFP, ce qui pénalise le public. Quel est votre avis '
J'ai toujours dit que le huis clos n'est pas la meilleure solution pour combattre la violence. Souvenez-vous, la saison passée, l'application du huis clos n'a pas éradiqué la violence. Déjà, sans cela, nous assistons à des rencontres presque sans public. Nous devons plutôt chercher des moyens de séduction pour ramener le public à venir au stade au lieu de le priver de son milieu préféré. .


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