Hôpital Mekkour Hammou de Aïn Defla : pose de prothèse totale de la hanche, un soulagement pour les patients Actu Centre : les autres articles

Cette opération a été réalisée par des médecins spécialistes en traumatologie de l'EPH de Tizi Ouzou, en collaboration avec des praticiens de l'hôpital Mekkour Hammou.L'Etablissement public hospitalier, Mekkour Hammou, du chef-lieu de wilaya de Aïn Defla a accueilli, la semaine dernière, deux médecins spécialistes en traumatologie exerçant à l'EPH de Tizi Ouzou, venus effectuer des interventions de pose de prothèse totale de la hanche (PTH), en collaboration avec des praticiens de l'hôpital, a-t-on appris auprès de la direction de la santé. Deux patients ont bénéficié de cette opération, la première du genre dans les secteurs sanitaires publics de la wilaya de Aïn Defla où l'on compte un nombre important de personnes en attente d'une PTH.
Il y a lieu de préciser que la durée de vie de ces prothèses est de 25 ans au lieu de 10 ans a indiqué une source médicale. C'est un véritable soulagement pour les concernés et leurs proches, contraints auparavant de se déplacer à Alger ou Oran pour ce type d'intervention chirurgicale. Pour rappel, la pose d'une prothèse totale de la hanche permet aux personnes de retrouver leur mobilité et leur autonomie.Il s'agit souvent de personnes victimes de fracture du col du fémur due à la fragilisation des os, aux carences hormonales, aux chutes ou à des maladies rhumatismales chroniques. La femme est davantage exposée (quatre fois plus de femmes que d'hommes) dans le monde, selon des sources médicales.
A signaler que le service de chirurgie orthopédique de l'hôpital de Aïn Defla prendra en charge des patients initialement admis à Douéra et aux CHU d'Oran et d'Alger. Ces opérations reprendront après la période estivale dans le cadre d'un programme spécial préparé par la direction de la santé, a indiqué la même source. D'autres spécialités sont attendues dans les structures de soins publiques à travers les 14 daïras que compte la wilaya de Aïn Defla où un déficit crucial en radiologie et gynécologie obstétrique reste à combler. Par ailleurs, il convient, pour les responsables du secteur, de procéder à la révision de la stratégie de déploiement du personnel médical spécialisé et paramédical afin d'en faire profiter le maximum de malades, estiment des contribuables.