Algérie

Hôpital de Tiaret : Le service de cardiologie renforce ses moyens



Les malades souffrant de problèmes cardiaques ou victimes d'infarctus du myocarde n'auront plus à se déplacer à Oran, voire à Blida ou Alger, pour des examens ou de pose de «stent» ou angioplastie.Les coronarographies et les dilatations de vaisseaux, entre autres, se font désormais localement grâce à la précieuse contribution d'une équipe du CHU de Blida, avec laquelle une convention cadre a été signée. L'équipe médicale dirigée par le docteur Bouafia et quatre autres cardiologues, dont deux maîtres-assistants, a donné le coup de starter, avec succès du reste, à cette activité sanitaire en procédant à la pose de 9 stents sur les 14 malades qui leur ont été présentés, outre les consultations opérées.
Sur les 9 patients, 7 ont pu regagner leur domicile le jour même et les deux autres le lendemain, histoire de dire que «du temps est gagné dans cette affaire de cathétérisme», a lancé Mokhtar Mokrane, le DSP de Tiaret, qui a déclaré, hier, à El Watan, que «nous avons dû débourser 14 milliards de centimes pour l'aménagement d'un pavillon affecté auparavant à la rééducation fonctionnelle». «Les 14 malades, âgés de 50 à 84 ans, qui se sont présentés à nos services, n'étaient pas des assurés sociaux et leur prise en charge a été assurée par l'EPH», a expliqué pour sa part le docteur chargé de la communication au niveau de la DSP.
Docteur Aribi, directrice de l'hôpital de Tiaret, assure que le service, qui dispose de 8 lits et d'un personnel composé de 2 ATS, 3 infirmiers spécialisés et un technicien manipulateur contribue à sa fonctionnalité et on n'ignore pas les retombées tant sur la santé aussi bien des malades que sur l'établissement, qui n'aura plus à transférer les patients vers d'autres structures sanitaires, très loin de Tiaret, avec les conséquences qui en découlent.
Cela intervient, faut-il le préciser, à un moment où des voix nombreuses n'ont cessé d'appeler de tous leurs v?ux à l'implantation d'un CHU dans cette région enclavée des Hauts-Plateaux de l'Ouest où, pour les consultations spécialisées, il faut faire des déplacements à plus de 300 km vers Alger ou Oran. La mise en service de telles structures spécialisées rentrent dans cette démarche visant à atténuer les lourdes appréhensions qu'ont les malades et les professionnels de la santé.


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