Algérie

Hôpital de Djebel Ouahch


Hôpital de Djebel Ouahch
Le bras de fer entre la section syndicale du Snapap et les travailleurs qui lui sont affiliés, d'une part, et le directeur de l'hôpital psychiatrique de Djebel Ouahch, d'autre part, a connu jeudi un nouvel épisode avec le sit-in organisé par les travailleurs et leur syndicat devant la direction de wilaya de la santé publique et de la population (DSP) de Constantine.Assistés par les membres du bureau de wilaya de l'organisation syndicale, clamant des slogans dénonçant la «hogra» et fustigeant leur directeur en s'en prenant à ses méthodes de gestion et en exigeant son départ, une centaine de travailleurs, mobilisés parmi les équipes qui étaient au repos ce jour-là et renforcés par d'autres de même couleur syndicale et venus d'autres structures et des communes de la wilaya, se sont dirigés vers la DSP et ont tenu un sit-in de protestation qui a duré une heure, de 11h à midi.Les protestataires ont consenti ensuite à lever le camp après que le directeur de la santé ait reçu leurs représentants pour examiner leurs doléances. Et surtout après avoir eu la promesse de leurs représentants syndicaux de poursuivre le mouvement demain dimanche devant le cabinet du wali dans le cas où les discussions avec le DSP n'aboutiraient à rien de concret.M. Belmili Layachi, secrétaire national du Snapap, qui s'est présenté en tant que militant du syndicat, était à la tête des protestataires. Il nous a expliqué les raisons de cette nouvelle montée au créneau de son syndicat «pour dénoncer encore le comportement hostile du directeur contre le Snapap», a-t-il dit. Et d'expliquer ensuite que ce énième mouvement de protestation a été imposé par «la dégradation soudaine des relations avec le directeur de l'établissement hospitalier, qui s'était livré à des actes d'intimidation contre les travailleurs affiliés à notre syndicat». Ajoutant dans ce sillage que «ce responsable, non content d'avoir suspendu injustement le secrétaire général de la section syndicale, lui reprochant l'organisation de la grève de 3 jours qui a été menée au sein de l'établissement psychiatrique du 2 au 4 mars en cours, a poursuivi M. Belmili, s'en est pris à des travailleurs, notamment des femmes, qu'il a insultés et menacés par des actes indignes d'un responsable au cours d'une intrusion fortement musclée effectuée dans leur service». Affirmant que suite à cela «5 femmes et 39 travailleurs témoins de la scène ont déposé plainte, mercredi dernier, auprès du procureur de la République du tribunal de Constantine».Contacté après l'entrevue avec le DSP, M. Bahli, le secrétaire général de la section syndicale qui a été suspendu de ses fonctions administratives par le directeur, nous a déclaré que les discussions avec le directeur de la santé «n'ont rien donné. Le directeur de la santé nous a demandé de lui accorder un délai de quelques jours pour régler le problème. Et nous avons accédé à sa demande.Toutefois, au sujet de ma suspension, il nous a affirmé qu'il a donné des instructions au directeur de l'hôpital psychiatrique pour annuler cette décision. Mais jusqu'à présent, rien encore n'a été fait là aussi», nous a indiqué M. Bahli. Et de souligner que le Snapap va attendre quelques jours encore pour voir si les promesses des autorités de tutelle seront tenues pour se réunir et décider des suites à donner au mouvement de protestation.


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