Honneur aux auteurs

Baisser de rideau, vendredi dernier, à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, de la a 6e édition du salon du livre du Djurdjura. Cette clôture est intervenue après quatre jours d'intenses activités marquées par des expositions, un colloque et surtout de vibrants témoignages à l'endroit des trois auteurs que sont Si Moh Seghir Fredj, Abdelhamid Benhadouga et Bahia Amellal que cette 6e édition a honorés. Le salon a aussi permis aux 16 maisons d'édition de faire étalage de leurs productions et de présenter leurs nouveaux titres. Ce fut aussi une opportunité pour certains auteurs d'être en contact direct avec leurs lecteurs, à l'image des auteurs Mohamed Attaf, Youcef Merahi, Hocine Haroun, Amar Idjerouiden, Drici Kamel à travers les expositions-ventes. Par ailleurs, ce salon a été marqué par une exposition de livres en braille destinés aux non-voyants. Elle est le fruit d'un long travail fourni par les travailleurs de la maison d'édition « Voir par le savoir ». Une dénomination assez révélatrice quant à la ferme volonté de M. Abderrahmane Amalou, gérant de cette maison. Elle permettra aux non-voyants d'accéder au savoir à travers la lecture et surtout les manuels dans tous les domaines. Les ouvrages présentés sont destinés à tous les âges et dans les deux langues, française et arabe. Le salon a été surtout l'occasion pour les parents des auteurs à qui il a été rendu hommage, d'exprimer leur gratitude et leurs remerciements à l'endroit du directeur de la culture, Ould Ali El Hadi, et aux organisateurs. C'est ce que soulignera M. Hacène Fredj, le fils de Moh-Seghir Fredj, auteur de nombreux ouvrages « Fathma N'Soumeur et la résistance à la conquête française en Algérie » publiée dans la « Revue d'Histoire maghrébine » à Tunis en juillet 1979. Le défunt a été aussi l'auteur de monographies telles « Les Belkadi de Koukou », « Les Bensalem », « Les Beni Zamoûm », « La Zaouia de Bendris », « Le guet-apens de Bordj Sabaou », « Notice sur Dellys », « Lexique sur les plantes ». Son livre référence demeure toutefois « Histoire de Tizi Ouzou, des origines à 1954 » préfacé par le Dr Cheikh Bouamrane, et qui a enregistré un gros succès dans les librairies.