L’événement a rappelé l’envergure d’un homme qui était sur tous les fronts pour plaider la justesse de la cause de son pays.
Un hommage digne de la stature de l’homme qu’il a incarné a été rendu, dimanche dernier, à Ferhat Abbas, à l’occasion du troisième séminaire commémoratif de sa mort, coïncidant avec le 32e anniversaire de sa disparition.
Et c’est en présence des autorités civiles et militaires de la wilaya de Jijel, de son fils, Halim Abbas, et des membres de sa famille, ainsi que des conférenciers, invités pour évoquer l’homme et sa mémoire, et de nombreux invités, que la cérémonie de cet hommage a été organisée à la maison de la culture Omar Oussedik de la ville de Jijel.
Une exposition de photos retraçant sa vie et ses œuvres, ses passeports établis sous le sceau de certains pays arabes, et des lettres que le souverain marocain, Hassan II, et le président tunisien, Habib Bourguiba, lui avaient adressées, ont fait partie du lot des effets exposés. Ses rencontres avec les dirigeants arabes, le président yougoslave Josip Broz Tito, le Premier ministre indien, Indira Ghandi, ainsi qu’avec d’autres personnalités, ses contacts et ses réunions avec les chefs politiques et militaires de la Révolution algérienne, ses discours en Tunisie, en Libye et au Maroc et à l’Assemblée nationale constituante, retracés dans des photos qui ne sont pas passées inaperçues, ont rappelé l’envergure d’un homme qui était sur tous les fronts pour plaider la justesse de la cause de son pays.
Un film documentaire retraçant son parcours militant a été projeté, avant que les conférences programmées ne soient présentées par des docteurs et des professeurs, qui ont tous salué la mémoire du chef nationaliste qu’il était et sa grande contribution à l’indépendance nationale.
Son fils, Halim Abbas, a rappelé dans une déclaration à la presse «la bonté et la générosité» de son père et le «message d’espoir» qu’il a laissé pour l’Algérie.
Halim Abbas a également fait part des démarches qui sont en cours, selon lui, pour la création de la fondation Ferhat Abbas.
Natif de la région de Taher en 1899, le premier président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), pharmacien de profession, est mort dans sa résidence à Kouba, le 24 décembre 1985, à l’âge de 86 ans.
Fondateur de l’Union démocratique du Manifeste algérien (UDMA), il a rejoint le FLN durant la Guerre de libération nationale. Président du GPRA du 19 septembre 1958 au 9 août 1961, Ferhat Abbas a présidé l’Assemblée nationale constituante du 25 septembre 1962 au 15 septembre 1963.
Amor Z.
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Posté Le : 26/12/2017
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Amor Z.
Source : elwatan.com du mardi 26 décembre 2017