Hommage posthume au défunt président Ahmed Ben Bella à Rabat

Un hommage posthume a été rendu, vendredi à Rabat, au premier président de l'Algérie indépendante, feu Ahmed Ben Bella, à l'occasion de la célébration du cinquantième anniversaire du recouvrement de l'indépendance nationale en présence d'une délégation de l'Organisation nationale des Moudjahidine (ONM) conduite par le secrétaire général, M. Said Abadou. Initié par Abderrahman el-Youssoufi, ami du défunt, militant nationaliste et ancien premier ministre marocain, en collaboration avec le Haut Commissariat aux anciens résistants marocains et anciens membres de l'armée de libération marocaine, l'hommage s'est déroulé en présence de membres de la famille du défunt, de partis politiques et syndicats marocains, de parlementaires et de représentants d'ambassades accréditées à Rabat.
A cette occasion les invités et les personnes ayant assisté à cet hommage ont eu droit à une exposition-photos et des coupures de presse retraçant l'itinéraire militant du disparu avant de suivre un documentaire sur son combat et sa lutte pour l'indépendance de l'Algérie.
Dans leurs témoignages sur la vie politique et militante de Ben Bella, les intervenants marocains ayant côtoyé Ben Bella, ont particulièrement évoqué son parcours de combattant contre le colonialisme, son action sur la scène maghrébine, arabe et internationale ainsi que la place qu'il occupait dans les mouvements de libération nationale de par le monde.
M. Said Abadou, secrétaire général de l'ONM, a notamment rappelé la grande personnalité du président Ben Bella, son engagement pour le rapprochement entre les peuples notamment ceux du Maghreb. Il a, ainsi, indiqué que le défunt qui a été confronté à plusieurs défis, était toujours animé par des objectifs allant dans le sens de l'unité à travers les dénominateurs communs qui rassemblent, et ce, avant de souligner que Ben Bella était considéré comme l'un des grands leaders du mouvement de libération dans le monde.
Cet hommage a été précédé, jeudi soir, d'une cérémonie religieuse en présence du chef du gouvernement marocain, M. Abdelilah Benkirane et de personnalités marocaines l'ayant connu