Hommage aux victimes du printemps noir

Cette manifestation a été marquée par une marche silencieuse qui a démarré depuis le jardin public jusqu’aux endroits où les jeunes hommes ont été tués par des gendarmes de la localité le 28 mai 2001.
Des dizaines de personnes ont pris part à cette manifestation. Des intervenants ont pris brièvement la parole pour rappeler les circonstances de l’assassinat, par balles, de ces jeunes, en dénonçant l’impunité dont profitent à ce jour les auteurs du crime. Au retour au square du centre-ville de Tadmaït, un meeting a été animé par les organisateurs qui ont fustigé le pouvoir, qualifié de «maffieux».
La répression du «printemps noir» de Kabylie avait entraîné la mort de plus de 120 personnes, en majorité des jeunes manifestants criant leur «colère contre la hogra et le mépris du pouvoir» à leur égard, après notamment l’assassinat, dans la brigade de gendarmerie de Béni Douala, du jeune lycéen, Massinissa Guermah, rappelle-t-on.