Algérie

Hommage aux Touareg Festival international du film amazigh à Agadir



Hommage aux Touareg                                    Festival international du film amazigh à Agadir
Le 6e Festival international du film (FIFA) Issni N'ourgh, qu'abrite depuis mercredi dernier la ville d'Agadir, au Maroc, se veut, selon les organisateurs, un hommage aux Touareg d'ailleurs.
Agadir (Maroc).
De notre envoyé spécial
Lors de son allocution inaugurale, le directeur du FIFA, Rachid Bouksim, a souligné l'importance de cet hommage. «Notre saga continue à étinceler dans un contexte universel marqué par la problématique touarègue qui reflète non seulement un chevauchement d'intérêts; elle prédit plutôt un cataclysme politique qui risque de déloger la région. L'hommage qu'on réserve au cinéma Imouhagh, cette année, suscite plusieurs contemplations de l'histoire, la mémoire et les droits de l'homme.» A l'occasion, l'artiste peintre et poète Hawad et son épouse, Hellène Claudot, ont mis en place une exposition sur les Touareg. «Ces tableaux reflètent la situation difficile que vivent les Touareg spoliés de leurs biens.», nous a dit Hawad.
Dans le même sillage, un film intitulé Asshak a été projeté au public au niveau de la salle de la Chambre de commerce d'Agadir. Cette production cinématographique de la réalisatrice Ulrike Koch essaye d'expliquer, via l'image, le quotidien du peuple targui dans le Sahara caractérisé par la chaleur torride et le froid glacial. «Les Touareg observent l'ässhäk, une sorte de code moral qui garantit la survie de leur communauté. il signifie le respect de tout être vivant et un comportement digne», explique cette réalisatrice suisse dans le synopsis de son long métrage.
Par ailleurs, notons que le Festival international du film amazigh Issni N'ourgh d'Agadir a acueilli, cette année, des réalisateurs venus de la region de Siwa qui presenteront un documentaire sur les Amazighs de l'Egypte. «Cette histoire retrace l'itinéraire des Amazighs d'Egypte qui se sont installés depuis 3000 ans, en provenance de l'Afrique du Nord, représentant environ 24 000 personnes vivant dans l'île de Siwa», tel est le résumé de ce documentaire.
Rappelons que sept productions cinématographiques algériennes sont en compétition lors de ce festival. Ainsi, dans la catégorie long métrage, on enregistre la participation des films Le Sang et l'argent de Idir Saoudi, et de Vava Moh de Yazid Smaïl. Ce dernier a remporté, pour rappel, l'Olivier d'or du Festival national culturel du film amazigh qui s'est tenu, en mars dernier, à Tizi Ouzou.
Pour ce qui est de la section court métrage, on note la présence de Yidir de Tahar Houchi, Encre et le monde de Sofiane Bellali et Banc Public du chanteur kabyle Djamel Allam, tandis que Matoub Lounès, le combat éternel de Tahar Yami et Tiâawinine, ça coule la source de Djamel Aït Iftène, sont en lice en catégorie documentaire.
En marge des projections, un colloque est au programme.
Le jury de ce festival est présidé par Rachid Niny, journaliste marocain, assisté, entre autres, par Djamila Amzal, une actrice connue notamment par sa participation dans des films kabyles comme La Colline oubliée de Abderahmane Bouguermouh et La Montagne de Baya» de Azeddine Meddour.


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