Algérie

Hommage aux artistes Boubekeur Makhoukh et Salima Labidi


Hommage aux artistes Boubekeur Makhoukh et Salima Labidi
Le Théâtre régional Kateb Yacine de Tizi Ouzou organise aujourd'hui, un hommage aux défunts artistes, BoubekeurMakhoukh, dramaturge, comédien, auteur et metteur en scène et Salima Labidi, comédienne populaire.Une exposition, des témoignages, un diaporama sur leurs parcours, ainsi que la présentation de la pièce théâtrale «La terre et le sang» de Mouloud Feraoun, version Kabyle, sont au programme. BoubekeurMakhoukh, dramaturge, comédien, auteur etmetteur en scène, est né le 6 mars 1954 à Tifilkout, un village de la haute Kabylie perché sur les hauteurs du Djurdjura (Illilten, wilaya de Tizi Ouzou, Kabylie). L'artiste a vécu longtemps à l'est du pays, Annaba et Béjaïa. Les maisons de jeunes et les théâtres régionaux (TRA) et (TRB), respectivement, d'Annaba et de Béjaïa furent les lieux de culture que BoubekeurMakhoukh a animé et illuminé par sa joie de vivre et son amour du théâtre et des enfants. Plusieurs spectacles et pièces leur ont été destinés dont «Ali Baba (1993) et Magic show», (un spectacle de marionnettes, danse, clowns et magie). Durant toute sa carrière, il n'a eu de cesse d'innover et d'explorer des thèmes liés à la vie dure des Algériens. Il travaillait en plusieurs langues, allant du berbère, de l'arabe algérien au français, anglais et italien. Il a traduit et interprété diverses oeuvres dont «LesMercenaires» de Lâadi Flici, qui fut sa première traduction en 1978, suivie de «Clando Bazar» de Hamid Goudarzi (de l'arabe vers le français) en 1992, et du roman français «Le Roi des bons» d'Henriette Bichonnier en 1995. L'une des dernières pièces traduites (du berbère vers l'arabe) fut celle de Mohya «Sin-nni» en 1996. Boubekeur Makhoukh est surtout connu pour ses adaptations libres de «Ghabou Lafkar», «Zerdeb» et «Hafila Tassir», dont on disait qu'elle a ouvert les yeux du théâtre algérien sur la possibilité d'adaptation des nouvelles littéraires,mais a permis aussi au défunt AzzeddineMedjoubi, alorsmarginalisé, de faire exploser son formidable talent en interprétant pour la première fois un rôle principal. Atteint gravement aux reins des suites d'un diabète, Boubekeur Makhoukh décède le 31mai 1998 à l'hôpital de Nantes, en France. Il est enterré au cimetière Sidi Hars (Djebanet El ghorba) à Annaba. Salima Labidi, comédienne et actrice algérienne est née le 9 septembre 1949 àMiliana. Ses premiers contacts avec le 4e art remontent à la fin des années 1960, en 1966, plus précisément, au théâtre radiophonique à la Chaîne II, enchaînant les rôles dans différentes pièces tragi-comiques traitant des problèmes de société, avant de se lancer dans le cinéma où elle ne tarda pas à se révéler. Ses performances de comédienne lui vaudront d'être sollicitée pour interpréter des rôles dans des téléfilms, entre autres «Ahlil, ahlil» et «Yak ennighak» (Je te l'ai pourtant dit), réalisés par Rachid Harhar et «Elmichoir» (Le parcours) deMessaoud Layeb. Salima Labidi fit la joie de ses fans pendant les soirées ramadanesques où elle s'est imposée sur les écrans, avec la famille de Dda Meziane dans le feuilleton de Slimane Boubekeur «Axxam n Dda Meziane» (La maison de Dda Meziane), réalisé par Mahfoud Okkacha. Elle a joué le rôle d'une bru ?Monica d'origine française, qui est venue s'installer chez sa belle-famille en Kabylie. Elle a parfaitement interprété son rôle, ce qui a fait la joie des téléspectateurs pendant les trois premières saisons de la comédie. Salima Labidi, est décédée le 4 avril 2013 à l'âge de 64 ans des suites d'une longue maladie. Elle est enterrée au cimetière d'El Madania, sur les hauteurs d'Alger.


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