Algérie

Hommage aux 128 martyrs du Printemps noir



Les Algériens ont manifesté une fois de plus dans plusieurs villes du pays pour demander, encore et toujours,le départ du système.Les Algériens ont manifesté une fois de plus dans plusieurs villes du pays pour demander, encore et toujours,le départ du système.
Ce 17e vendredi est intervenu après une semaine marquée par les arrestations de plusieurs ex-ministres et hommes d'affaires, proches de l'ex- Président Abdelaziz Bouteflika et son entourage. La manifestation, comme d'habitude, a déjà débuté tôt dans la capitale.
Les manifestants ont commencé à se rassembler peu à peu durant toute la matinéeavant de donner le coup d'envoi de leurmarche, peu après 10h30.Ils se sont rassemblés à la Grande-Poste,dont les accès ont été bloqués par un dispositifsécuritaire habituel. Des fourgons et des longs cordons ont encore une foisencerclé l'édifice et confiné les manifestantssur l'esplanade du monument.Les manifestants ont scandé des sloganstraditionnels, hostiles au pouvoir. "Lepeuple, veut l'exécution du système","Pouvoir assassin", "Gaïd Salah, chef de la bande", scandaient-ils, entre autres.
Ce 17e vendredi, qui a eu lieu un 14 juin, 18 ans après la marche imposante decitoyens kabyles vers la capitale, suite audéclenchement du Printemps noir enKabylie, une série de manifestations politiquesviolemment réprimées par les forcesde l'ordre. Le bilan est estimé à 126 morts et plus de 5.000 blessés. Malgré ce dispositif sécuritaire, les manifestants de ce 17evendredi ont occupé les rues d'Alger-Centre dès la matinée. La chaleur a commencéà se faire sentir, pourtant les manifestantsn'ont pas manqué à leur devoirhebdomadaire. La marche du vendredi s'estpoursuivie à Alger dans le calme de mêmeque dans les autres villes algériennes.
Pendant la semaine, de vives réactions ontété exprimées sur les réseaux sociaux parrapport à l'incarcération d'Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal et AmaraBenyounes. Aujourd'hui les citoyens se sont également exprimés sur ces arrestations et les avis restent mitigés. Certains ont qualifié la chute de ces hommes de "règlement de comptes",d'autres plus suspicieux jugent qu'il s'agitde "mise en scène", ou encore "d'un acquisdu Hirak". Un militant politique d'unesoixantaine d'années a estimé que cettetension dans le milieu politique est unacquis du soulèvement populaire. "Nousavons réussi àmettre le feu entre les clans,donc je reste convaincu que nous allonsréussir". Pour lui les Algériens doivent rester unis, et ne perdent pas de vue leur principal objectif "assainir le pays de sesmalfaiteurs". Il a estimé que le cheminsera long et sinueux mais la victoire estparfaitement possible.
Un autre monsieura affiché une pancarte sur laquelle il s'estinterrogé sur la légitimité des ceux quisont en train de pratiquer cette justice. Onpeut lire sur sa pancarte "qui doit jugerl'autre parmi ces fossoyeurs de l'Algérieau pouvoir. Ne sont-ils pas tous du mêmesystème et tous pareils'". Il a estimé que ce sont des règlements de comptes et non pas une réponse aux revendications dupeuple. "Ces appels en justice sont desrèglements de comptes. C'est une manoeuvredu pouvoir militaire pour détournerl'opinion publique. Comme si le destin de l'Algérie ne pouvait se trouver qu'entre les mains des militaires" a souligné ce monsieur venu de la commune de M'Chedallahà Bouira. Pour ce dernier "le peuple estsubstitutif de la constitution. C'est lui quidevrait décider des réglementations qui organisent la société dans laquelle il évolue. Aujourd'hui il demande une période de transition, et il va l'obtenir"
dit-il de manière convaincue. Une dame met en garde quant à une contrerévolution. Sur sa pancarte elle a inscrit "Nous voulons changer le système etconstruire un pays du droit".A Béchar et sous une chaleur estivale qui caractérise la région, par un soleil torride, la mobilisation n'est pas affectée et lesmarcheurs passent, aussi pacifique que d'habitude, le parcours de la place de laLiberté vers le siège de la wilaya pour prendre part à une table ronde improvisée en plein air et discuter des évènement quimeublent le hirak pendant la semaine. En dépit d'une certaine satisfaction quand aux dernières incarcérations spectaculaires,des milliers de Tizi-Ouzéens, sortis en ce17e vendredi, ne décolèrent pas de leur côté pour crier haut et fort "honte aux bandits du pays" et appeler la justice à "condamnertous ceux qui ont mis le pays à genou et restituer toutes les richesses mal acquises",
Ce 17e vendredi est intervenu après une semaine marquée par les arrestations de plusieurs ex-ministres et hommes d'affaires, proches de l'ex- Président Abdelaziz Bouteflika et son entourage. La manifestation, comme d'habitude, a déjà débuté tôt dans la capitale.
Les manifestants ont commencé à se rassembler peu à peu durant toute la matinéeavant de donner le coup d'envoi de leurmarche, peu après 10h30.Ils se sont rassemblés à la Grande-Poste,dont les accès ont été bloqués par un dispositifsécuritaire habituel. Des fourgons et des longs cordons ont encore une foisencerclé l'édifice et confiné les manifestantssur l'esplanade du monument.Les manifestants ont scandé des sloganstraditionnels, hostiles au pouvoir. "Lepeuple, veut l'exécution du système","Pouvoir assassin", "Gaïd Salah, chef de la bande", scandaient-ils, entre autres.
Ce 17e vendredi, qui a eu lieu un 14 juin, 18 ans après la marche imposante decitoyens kabyles vers la capitale, suite audéclenchement du Printemps noir enKabylie, une série de manifestations politiquesviolemment réprimées par les forcesde l'ordre. Le bilan est estimé à 126 morts et plus de 5.000 blessés. Malgré ce dispositif sécuritaire, les manifestants de ce 17evendredi ont occupé les rues d'Alger-Centre dès la matinée. La chaleur a commencéà se faire sentir, pourtant les manifestantsn'ont pas manqué à leur devoirhebdomadaire. La marche du vendredi s'estpoursuivie à Alger dans le calme de mêmeque dans les autres villes algériennes.
Pendant la semaine, de vives réactions ontété exprimées sur les réseaux sociaux parrapport à l'incarcération d'Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal et AmaraBenyounes. Aujourd'hui les citoyens se sont également exprimés sur ces arrestations et les avis restent mitigés. Certains ont qualifié la chute de ces hommes de "règlement de comptes",d'autres plus suspicieux jugent qu'il s'agitde "mise en scène", ou encore "d'un acquisdu Hirak". Un militant politique d'unesoixantaine d'années a estimé que cettetension dans le milieu politique est unacquis du soulèvement populaire. "Nousavons réussi àmettre le feu entre les clans,donc je reste convaincu que nous allonsréussir". Pour lui les Algériens doivent rester unis, et ne perdent pas de vue leur principal objectif "assainir le pays de sesmalfaiteurs". Il a estimé que le cheminsera long et sinueux mais la victoire estparfaitement possible.
Un autre monsieura affiché une pancarte sur laquelle il s'estinterrogé sur la légitimité des ceux quisont en train de pratiquer cette justice. Onpeut lire sur sa pancarte "qui doit jugerl'autre parmi ces fossoyeurs de l'Algérieau pouvoir. Ne sont-ils pas tous du mêmesystème et tous pareils'". Il a estimé que ce sont des règlements de comptes et non pas une réponse aux revendications dupeuple. "Ces appels en justice sont desrèglements de comptes. C'est une manoeuvredu pouvoir militaire pour détournerl'opinion publique. Comme si le destin de l'Algérie ne pouvait se trouver qu'entre les mains des militaires" a souligné ce monsieur venu de la commune de M'Chedallahà Bouira. Pour ce dernier "le peuple estsubstitutif de la constitution. C'est lui quidevrait décider des réglementations qui organisent la société dans laquelle il évolue. Aujourd'hui il demande une période de transition, et il va l'obtenir"
dit-il de manière convaincue. Une dame met en garde quant à une contrerévolution. Sur sa pancarte elle a inscrit "Nous voulons changer le système etconstruire un pays du droit".A Béchar et sous une chaleur estivale qui caractérise la région, par un soleil torride, la mobilisation n'est pas affectée et lesmarcheurs passent, aussi pacifique que d'habitude, le parcours de la place de laLiberté vers le siège de la wilaya pour prendre part à une table ronde improvisée en plein air et discuter des évènement quimeublent le hirak pendant la semaine. En dépit d'une certaine satisfaction quand aux dernières incarcérations spectaculaires,des milliers de Tizi-Ouzéens, sortis en ce17e vendredi, ne décolèrent pas de leur côté pour crier haut et fort "honte aux bandits du pays" et appeler la justice à "condamnertous ceux qui ont mis le pays à genou et restituer toutes les richesses mal acquises",


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