Algérie

Hommage au réalisateur algérien Belkacem Hadjadj



Hommage au réalisateur algérien Belkacem Hadjadj
Un hommage appuyé sera rendu au réalisateur algérien Belkacem Hadjadj au Festival Issni N'ourgh d'Agadir, qui se tiendra du 6 au 9 octobre de ce mois.
Les organisateurs de cette manifestation cinématographique comptent bien organiser un hommage à la hauteur de la stature de l'homme. Pour rappel, Belkacem Hadjadj est l'auteur de plusieurs productions cinématographiques dont «El-Manara» (2004), «El-Khamssa» (téléfilm, 1988), «La Goutte», (C-métrage, 1982) et «Hakda Wala k'tar» (caméra cachée). Cette nouvelle édition rendra également hommage au réalisateur marocain Mohamed Merniche, auteur du film Tigigilt (l'orpheline) ' Une vingtaine de films, entre courts métrages et documentaires, sera en lice pour l'obtention de récompenses, décernées par le jury du festival présidé par le réalisateur suisse André Gazut. Pour couronner les 'uvres marquant cette édition, le jury attribuera trois prix, à savoir le Prix marocain de la culture amazighe, le Prix Issni N'urgh du film documentaire et le Prix de la critique, consacré aux critiques d'art cinématographique, aux journalistes et aux amateurs de 7e art. Il est à noter que le festival en question est organisé en partenariat avec l'Institut royal de la culture amazighe «IRCAM» et le Conseil municipal d'Agadir, en collaboration avec Ouarzazate Film Commission et le Festival International du Film oriental de Genève. Selon les organisateurs, «cette édition s'impose dans un contexte de mutations dans le Moyen-Orient et en Afrique du Nord ; elle confirme aussi les réussites des sessions précédentes, qui ont été une épopée du cinéma amazigh d'envergure internationale narrant les exploits d'un art impressionnant qui embrasse les diverses cultures universelles. Ladite édition se veut désormais une Agora de la diversité culturelle et cinématographique par excellence». Après l'accueil du cinéma kurde lors de la 4e édition, cette année, cinéma indien d'Amérique à travers le réalisateur péruvien César Galindo, la programmation artistique de cette année se caractérise par sa richesse et sa distinction. Ainsi, seront couronnées les 'uvres marquant cette 5e édition, en leur octroyant les prix suivants : Prix national de la culture amazighe accordé par l'Institut royal de la culture amazighe, qui atteint 50 000 DHS; Prix Issni N'Ourgh du film documentaire, qui est de 15 000 DHS; prix de la critique, 5000 DHS, consacré aux critiques d'art cinématographique, aux journalistes ainsi qu'aux connaisseurs du 7e art.


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