La question du nombre du «Groupe des 22» continue à se poser. Ainsi pour certains, le propriétaire de la villa ne doit pas être compté parmi les historiques.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Hier, au forum d' El Moudjahid, l'historien Mohamed Abbès a affirmé que Mohamed Boudiaf était contre ce «faux problème». «Boudiaf a toujours confirmé que le propriétaire a pris le risque en mettant à la disposition sa maison et a même participé au vote. Boudiaf a également fait remarquer que si l'on exclut le propriétaire de la villa, on doit également ne pas compter les cinq participants qui se sont retirés, à savoir Habachi, Mechati, Melah, Bouali et Laâmoudi», dira-til. A une question relative à l'appellation de la République algérienne, l'intervenant a rappelé que le mot «sociale» a été remplacé par «populaire» après le congrès de Tripoli. «Cette appellation est apparue après le congrès de Tripoli. Il y avait une tendance populaire et c'était la phase préparatoire pour l'option socialiste. D'ailleurs, plus tard, le président Boumediènne a proclamé le socialisme», explique-t-il. A la veille du 1er Novembre, date du déclenchement de la guerre de Libération nationale, l'historien est revenu sur l'importance de la réunion du Groupe des 22. «La réunion des 22 a décidé du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Les participants ont adopté une charte pour préparer la guerre et désigné un secrétariat général», précisera-t-il. Pour lui, cet événement marquant de l'histoire de l'Algérie a permis de «réunir les différentes tendances politiques autour d'un même objectif».
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 30/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R N
Source : www.lesoirdalgerie.com