Hommage au cinéaste italien Ettore Scola

L'Institut culturel italien d'Alger organise, dans le cadre de «Les lundis du club» un hommage au grand cinéaste italien «Ettore Scola» et ce du 16 octobre au 20 novembre prochain. A cet un film intitulé «Ballando ballando» du même réalisateur sera projeté, à cette occasion en italien, sous titrage en Français.Ce film est une comédie dramtique de 1h 55 minutes (1983) avec Marco Berman, Christophe Allwright et Régis Bouquet raconte, en effet l'histoire des femmes investissent une salle de bal. Suivent les hommes, tous ensemble. Puis, au fil de la musique, l'Histoire de France défile, les époques se succèdent, toujours dans le même lieu, jusqu'à l'époque contemporaine. Tout d'abord, 1936 et l'avènement, dans l'euphorie, du Front populaire ; puis les années 40, la guerre et l'Occupation, durant laquelle la salle sert de refuge, en 1945, la Libération et les joyeuses notes du be-bop ; les années 60, avec la terrible guerre d'Algérie pour toile de fond, les rythmes latino-américains, bientôt bousculés par le rock ; la révolution étudiante de mai 1968 ; et enfin, les années 80... A noter que «Ettore Scola» est un réalisateur et scénariste italien et en 1947, Ettore Scola fait du journalisme et collabore notamment à des revues humoristiques telles que le célèbre «Marco Aurelio» (hebdomadaire satirique). En 1950, il écrit pour la radio «Ho-là», «Rosso e nero» et «Il teatrino di Alberto Sordi». S'il excelle avant tout dans la comédie, il adopte un ton plus mélancolique dans Nous nous sommes tant aimés (1974) avec Vittorio Gassman où il dépeint l'évolution contemporaine de l'Italie. Cinéaste engagé, il se pose en défenseur des petites gens et des marginaux tout en pointant du doigt les conditions de vie dans les bidonvilles autour de Rome dans Affreux, sales et méchants (1976), pour lequel il remporte le Prix de la Mise en scène à Cannes. Le 19 janvier 2016, Ettore Scola meurt à l'âge de 84 ans à Rome