Algérie

Hommage au cheikh Moubarek El-Mili, l'un des dirigeants de l'Association des Ulémas



La wilaya de Mila a célébré, ce jeudi, le 76e anniversaire de la disparition du Cheikh Moubarek El-Mili. La manifestation a été rehaussée par la présence de plusieurs personnalités nationales, à l'image de Younes Belakhdar, conseiller du chef de l'Etat chargé des associations religieuses, et de Abderrazak Guessoum, président de l'Association des ulémas musulmans algériens.Cinq conférences thématiques ont été présentées à cette occasion par des professeurs d'universités spécialisés dans le patrimoine de l'Association des ulémas et du mouvement national.
Le legs scientifique et patriotique de feu cheikh a été revisité par les intervenants qui ont fait de nouveaux éclairages sur le parcours atypique de celui qui était le responsable financier de l'entité de Abdelhamid Ben-Badis. Qualifiant le défunt cheikh d'«homme rare», le conseiller du président de la République soulignera que Moubarek El-Mili a défendu, sa vie durant, le caractère indivisible de la nation algérienne avec un engagement et un acharnement qui ont fait de lui un patriote hors pair. Le locuteur appelle, dans cet ordre d'idées, les générations actuelles à perpétuer cette tendance afin de préserver l'unité et l'identité nationales. Abderrazak Guessoum a, pour sa part, consacré sa conférence au legs scientifique de Moubarek El-Mili et à ses riches contributions médiatiques durant la période allant de 1930 à 1945. Il a salué le haut niveau et la précision scientifique qui caractérisent les ?uvres
d'El Mili. Le conférencier affirme : «Son livre Echirk oua madahirouhou (littéralement : le polythéisme et ses manifestations) est devenu un livre de référence partout dans le monde et est actuellement enseigné dans plusieurs universités en Orient et Occident.» Qualifiant
El-Mili d'homme avisé et de réformateur convaincu, Guessoum fera savoir que feu cheikh a joué un rôle de tout premier ordre dans la conscientisation de la population à travers ses écrits de presse, mais également à travers les cours qu'il donnait après la mort de Ben-Badis, à Djamaâ-Lakhdar de Constantine.
Kamel Bouabdellah
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