Hommage à Slimane Azem

Le festival de Djoua a pris fin samedi dernier comme il a débuté : dans l’ambiance et la poussière. Au programme de la soirée de clôture, un gala musical a été dédié au défunt chanteur Slimane Azem, auquel on a voulu rendre hommage. Kamel Hammadi, Rachid Mesbahi, Oudaden, un groupe marocain… se son t relayés sur scène en présence d’un public nombreux, fidélisé et qui a répondu présent notamment lors de la première soirée de Ali Amran et celles de Kateb Amazigh et Akli D. Une soirée musicale spéciale sud algérien a aussi eu lieu avec autant de plaisir pour des mélomanes dont beaucoup d’estivants en vacances sur la côte est de Béjaïa. Des groupes et chanteurs de Béchar,  Ouargla et d’autres wilayas du sud y ont pris part avec des rythmes typiquement targuis et gnawis. Il faut noter, toutefois, que le programme des concerts a été marqué par la défection du King Khaled, attendu pourtant pour chanter dans la soirée de mercredi 20 juillet. Son concert a été annulé à la dernière minute. Selon les organisateurs, Khaled s’est excusé de ne pas avoir pu être présent à Djoua. «Des raisons personnelles l’en ont empêché», nous ont expliqué des organisateurs à la fin du festival. Selon des indiscrétions, la date de la programmation n’a pas été arrêtée d’un commun accord avec le chanteur. Khaled était au Casif lors de la soirée du mercredi 20 juillet. Malgré cette défection et quelques problèmes de transport persistants pour rejoindre et quitter le site du festival, les organisateurs affichent un satisfecit quant à la tenue de cette édition abritée, pour rappel, par un nouveau site après l’opposition manifestée pour le premier emplacement par des habitants de la région. «Le défi a été relevé», nous a déclaré, à ce propos, M. Abdelkrim, responsable au sein de l’association de Djoua, faisant allusion aux problèmes qui ont failli provoquer l’annulation de cette édition. Notre interlocuteur estime que, dans l’ensemble, la manifestation s’est plutôt bien passée.  Outre l’activité musicale, le festival de Djoua a réservé des espaces d’exposition et abrité une activité théâtrale avec la contribution du théâtre régional Malek Bouguermouh de Béjaïa. Des associations algériennes et étrangères y étaient présentes. Les membres de l’association de protection de l’environnement de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa ont, quant à eux, veillé à la propreté quotidienne des lieux.