Hommage à l'éminent psychiatre à l'université de Blida

Ses amis, élèves et collègues ont tenu à  lui rendre hommage en ce quinzième jour de sa disparition en présence de sa famille. Une cérémonie très émouvante, marquée par des témoignages poignants de ses amis et de ses pairs venus du CHU de Blida, de l'EHS de Douéra, du Centre anticancer (CAC) et de l'EHS de psychiatrie de Blida. «Le professeur Ridouh était le premier enseignant en médecine en 1967 à  Blida. Il a été l'initiateur des sciences médicales et a permis à  de nombreux jeunes spécialistes de rejoindre l'établissement hospitalier de Blida en 1984. J'en fais partie», a souligné le professeur Arezki, chef du service de neurologie et président du conseil scientifique au CHU de Blida. Le professeur Ridouh, a-t-il ajouté, «mérite tous les honneurs et cette cérémonie d'hommage n'est qu'une première action pour manifester notre reconnaissance». Emu et très affecté, le professeur Tidjiza, chef du service psychiatrie à  l'hôpital Drid Hocine d'Alger, a eu du mal à  contenir son émotion, regrettant la disparition d'«une personnalité emblématique très attachante et éloignée des clichés de l'académisme universitaire. Il avait sa propre conception du rôle qu'il devait jouer au sein de l'institution qu'il représentait». Pour le professeur Benamer, doyen de la faculté de médecine de Blida, cette cérémonie de recueillement «manifeste notre attachement à  ce grand homme, un des fondateurs de la psychiatrie algérienne. A l'issue de cette journée, nous allons proposer à  la tutelle de baptiser un des quatre nouveaux amphithéâtres de la faculté de médecine de Blida du nom du regretté Bachir Ridouh». En attendant la réponse du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l'appellation de l'amphithéâtre sera officiellement annoncée, a ajouté le doyen, à  l'occasion de la Journée nationale de l'étudiant, le 19 mai prochain.