«La fondation qui porte le nom d’El Hadj Moussa Akhamokh va être créée dans les tous prochains jours», a annoncé, hier, son fils Mohamed.
S’exprimant en marge de la conférence organisée par l’association Machaâl Echahid, sur le thème «le rôle de la résistance et de la révolution dans l’extrême Sud», Mohamed Akhamokh indique que ce projet relève d’une «initiative personnelle».
De son côté, le directeur des moudjahidine de la wilaya d’Alger, Ahmed Leghrib, également présent à cette rencontre qui s’est déroulée à l’hôtel Safir a assuré que «notre administration portera assistance à toute initiative visant à raviver les symboles de l’histoire nationale».
Pour sa part le président de l’association Machaâl Echahid, M. Mohamed Abbad a tenu à annoncer qu’une chambre de l’hôtel Safir vient d’être baptisée du nom d’El Hadj Moussa Akhamokh où, justement, le défunt Amenokal avait ses habitudes, puisqu’il y séjournait lorsqu’il venait participer aux sessions de l’APN.
Lors de son intervention, devant une salle comble, composée, entre autres, de députés, de représentants de la société civile et historiens ainsi que du président du comité national de soutien avec le peuple sahraoui, M. Mahrez Lamari, le député et Amenokal Mahmoud Guemama, l’un des amis du défunt, a évoqué le parcours de «cet homme libre du désert et fier de ses traditions touareg qui s'est distingué par ses prises de position patriotiques et de fervent défenseur des intérêts suprêmes de la patrie.»
«Celui-ci est toujours considéré comme une icône du grand Sud algérien et comme un leader de la région, Akhamokh était l’une des figures emblématiques du grand Sud algérien, de par sa capacité à régler les problèmes locaux, inter-communautaires et même personnels, d’après les témoignages de plusieurs intervenants qui l’ont connu.»
A l’issue de cette rencontre, l’association Machaâl Echahid, a honoré Mohamed Akhamoukh et Mahmoud Guemama, ainsi que l’historien Mohamed Lahcen Zeghidi en leur remettant des cadeaux symboliques.
Pour ce chercheur et historien de l'université d'Alger, Hadj Moussa Akhamokh «a su façonner l'histoire» rappelant que la région du Hoggar "a lutté contre le colonisateur avant même le déclenchement de la guerre de Libération nationale, depuis la bataille de wad Inhawen en 1881 jusqu'à celle de Ilmane en 1917, une lutte qui aura duré 36 ans."
Enfin, il ya lieu de signaler que Hadj Moussa Akhamokh est décédé le 28 décembre 2005 à Tamanrasset à l’âge de 84 ans.
Hichem Hamza
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Posté Le : 29/12/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: vitaminedz.com ; texte: Hichem Hamza
Source : elmoudjahid.com du dimanche 29 décembre 2013