Algérie

Hommage à Khaled Ouaddah


Bel et solennel hommage rendu à Khaled Ouaddah avant-hier au CRIDICH, à Canastel. Ils étaient bien nombreux ceux qui ont tenu à participer à cet hommage à l'instar de M. Bahloul pour qui, Khaled Ouaddah, qui «appartenait à la tribu de ceux qui savent, savait fabriquer les mots pour dire ce que nous sommes». Saifi Benziane, dans son allocution a lu, empruntée pour la circonstance, La lettre d'Adieu de Frederico Garcia, le témoignage du professeur Belhadj pour exprimer toute la place des mots et des maux chez le défunt qui, «éloquent et élégant», savait quand même susciter le doute pour ne jamais permettre à son interlocuteur à se «barricader dans ses certitudes». Un autre disait, pour reprendre le défunt, que «la vie est belle» tout en précisant que «l'intectuel ne se lamentait pas, mais aimait toujours à se projeter dans le futur et ce qui a fait de lui un grand humaniste» et quelle tragédie pour un homme qui part soudainement sans avoir achevé son oeuvre. Une enseignante, collègue du défunt, a lu, larmes aux yeux, une lettre pour ses deux filles présentes dans la salle. Elle témoignera de Khaled comme ayant été un authentique érudit pour avoir pendant longtemps, à travers la discipline qu'il pratiquait, défendu la cause de la femme et celle de l'enfance abandonnée. S'en suivront d'autres témoignages aussi solennels qu'unanimes de la part d'amis et d'étudiants qui n'ont pas tari d'éloges pour le défunt.


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