Algérie

Hommage à Boudjemaâ El Ankis : Très populairement chaâbi !



Hommage à Boudjemaâ El Ankis : Très populairement chaâbi !
Un hommage appuyé lui a été consacré, jeudi soir, à  Alger, sous les auspices du ministère de la Culture et en collaboration  avec l'OREF( Office Riadh El Feth). Un hommage, un «tribute», a été organisé par le ministère de la Culture avec la contribution de l'OREF (Office Riadh El Feth), jeudi soir, à  la salle Ibn Zeydoun, saluant la carrière artistique et discographique et puis ce pan entier et intact du patrimoine musical chaâbi de Boudjemaâ El Ankis.  Aussi, cela a été une célébration filiale, chaleureuse et très «populaire». Chaâbie, quoi ! Et ce, en présence du doyen, Boudjemaâ El Ankis, de ses deux fils Hakim et Mokhtar (la musique chez les Ankis est une histoire de famille), l'hôte de marque, Khalida Toumi, ministre de la Culture, d'artistes et chanteurs comme cheikh Namous - un autre doyen du chaâbi - et un public massif acquis et épris de chaâbi. Il y avait des fans nostalgiques de la première heure et ceux de la nouvelle génération. Au nom du père spirituel Au menu du programme figurait  le récital poétique du parolier Yacine Ouaâbed, très applaudi pour ses déclamations lyriques et autre déclaration d'un «fils spirituel» : «Vous m'avez toujours encouragé.
Merci ! On t'aime beaucoup !», puis la présentation biographique de Boudjemaâ El Ankis par le commissaire du Festival national de chaâbi et auteur, Abdelkader Bendaâmache, et la projection d'un documentaire portant sur la vie et l'œuvre de Boudjemaâ El Ankis.  A noter le passage très remarqué de Mokhtar et Hakim Ankis - qui ont de qui tenir - reprenant quelques titres du répertoire de leur père, notamment El Maknine Ezzine (Mohammed El Badji) et Timziw (en kabyle, de Kamel Hammadi), puis ce sera au tour de Mahdi Tamache, Nardjess ou encore Abdelkader Chaou. Il y a eu de moments très émouvants, comme celui où ses deux fils l'ont congratulé et enlacé très fortement. Un moment très attendrissant ! Histoire d'exprimer leur fierté d'être des Ankis  juniors . Bref, àªtre les fils de leur père ! Un autre moment très fort, celui où Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture et Boudjemaâ El Ankis ont formé un duo improbable en interprétant a cappella, le titre Rah El Ghali Rah (Mahboub Bati). Coffret anthologique «Il représente beaucoup pour la musique algérienne et plus précisément pour le chaâbi. Et ce, de par sa notoriété. Il a toujours voulu aller vers le changement. C'est quelqu'un qui ne fait pas comme les autres. El Ankis, c'est une grosse pointure du patrimoine musical chaâbi…», témoignera Abdelkader Bendaâmache. De front, un coffret anthologique de 10 CD et  un livret (biographie et textes) ont été édités. La soirée a été présentée par le sémillant animateur TV, Djellel Chendali.
 


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