Algérie - Allaoua Ait-Mebarek

Hommage à Allaoua Aït Mebarek



Hommage à Allaoua Aït Mebarek
Une rencontre-hommage au journaliste Allaoua Aït Mebarek a été organisée au niveau de son village natal. L’association des jeunes du village Tanalt, dans la commune d’Imsouhal (daïra Iferhounene, 60 km au sud de Tizi Ouzou) a organisé hier une manifestation en hommage à Allaoua Aït Mebarek, le regretté journaliste et directeur de rédaction du Soir d’Algérie, assassiné le 11 février 1996 lors de l’attentat à la bombe perpétré à la maison de la presse Tahar Djaout. De nombreux amis du journaliste disparu étaient présents dans son village natal pour rappeler son parcours dans la profession à laquelle il s’était consacré par amour, alors qu’il était énarque (diplômé de l’Ecole nationale de l’administration). A cette occasion, les jeunes de l’association Allaoua Aït Mebarek ont rendu également hommage à deux autres jeunes martyrs du devoir, issus de Tanalt (Ouremdhene Aït Mebarek et Salem Akir), deux appelés du service national, assassinés, respectivement, le 5 avril 1994, dans un poste de garde à la base aérienne de Boufarik et le 3 mars 1997 dans l’explosion d’une bombe à Mouzaïa (Blida), lors d’une opération antiterroriste. Les jeunes associatifs et les villageois ont déposé conjointement, avec le maire d’Iferhounene, Hamid Aït Saïd, une gerbe de fleurs au pied du monument érigé à la mémoire des trois martyrs du devoir. Sollicité par les organisateurs pour dire un mot, le maire, très ému, a pris la parole pour remercier les jeunes associatifs et les villageois de Tanalt qui viennent de rendre un hommage à tous les martyrs. «C’est un devoir de mémoire pour l’honneur et l’histoire. Il est du devoir de nous tous d’honorer ces martyrs et ces journalistes qui se sont sacrifiés, avec leurs seules plumes comme arme. Ils sont morts, certes, mais ils resteront à jamais dans nos cœurs, et ce genre d’activités de la part de jeunes générations les perpétueront…», répétait M. Aït-Saïd. Parmi les présents, l’on a aussi remarqué l’avocat Fellahi Abdelkader, Salem Amri, l’ancienne gloire de la JS Kabylie, qui ont évoqué les moments de l’université à Alger où ils ont connu Allaoua Aït Mebarek.  



En ce triste anniversaire de la disparition de mon ami Allaoua, les mots ne suffisent pas pour rendre hommage à ce personnage aussi jovial et plein de vitalité, mais évoquer son parcours est un hommage à ma façon. Ce fut un copain de classe très intelligent et même parfois téméraire avec un accent Kabyle très prononcé lui confère un attribut des gens du Djurdjura en racontant ses fréquents déplacements au village et les exploits de la Jsk d'alors , nous nous sommes nés au même mois de septembre ,et à la même année 1956 lui habitait Leveilly quant à moi j'habitais à Fort de l'eau ( Bordj el Kiffan ) ,nous avons fait la même classe au collège Lavigerie ( actuellement Mohammedia) établissement nouvellement inauguré en 1971 et enfin le Lycée Abane Randane,moi je poursuivais mon cursus jusqu'à obtenir mon baccalauréat en Génie Civil, lui faisait les lettres par la suite nos destin se sont séparés, moi j'ai fais un tronc commun avant de poursuivre à l'École Polytechnique d'Alger ,lui était à la faculté centrale d'Alger. Son dynamisme, ses ambitions débordantes lui ont permis de décrocher très tôt des responsabilités jusque là "réservés" aux "initiés".
Mabrouk BENAIDA - Directeur d'entreprise Ingénieur de l'Ecole Polytechnique - Alger, Algérie

11/02/2016 - 293630

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