Hommage à Abdou B

Le plus cruel des rendez-vous, parce qu'il est aussi inéluctable et irrémédiable que définitif, et aussi parfois le plus inattendu.
Abdou B. n'est plus. Il manquera cruellement à  ses proches. Il manquera sans cesse aussi à  tous ceux qui, sans l'avoir connu ou approché, l'ont estimé, aimé et apprécié : les lecteurs de ces innombrables et précieux journaux, auxquels il apportait par des chroniques, où dominaient le bon sens et le souci d'être partie prenante, des questions de l'heure. Mais cet homme avait l'immense talent de pouvoir s'intéresser à  tout et tout autant de savoir nous intéresser tous. Ses avis étaient souvent d'une grande pertinence où se mêlaient générosité et don de soi.
Il a été un camarade avisé lorsqu'il s'agissait de réhabiliter le patrimoine plusieurs fois millénaire d'Alger, mais également un compagnon tout au long de l'Année internationale des Déserts, où nous avons milité ensemble pour ses véritables musées à  ciel ouvert, mémoire de l'humanité.
(*) Ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement