Hommage à Abdelkader Benmohammed

Parmi les hommes du « Jihad El Akbar », on doit citer Cheikh Abdelkader Benmohammed, récemment décédé et enterré à Alger. L'homme était connu pour sa vaste culture aussi bien en langue nationale qu'en français (c'est un fruit de l'ancienne Médersa de Constantine), son style aussi bien anecdotique que poétique, son tact dans les relations aussi bien amicales que professionnelles, sa modestie aussi bien dans les écoles les plus éloignées que dans les hautes sphères des responsables, son honnêteté appliquée aussi bien envers ses proches que tous ceux qui relevaient de son autorité.Bref, son modèle d'éducation et de culture l'a ainsi destiné à gérer, durant une décade, la direction d'éducation (ex-inspection académique) de l'ancienne wilaya de Constantine qui s'étendait de Meskiana à l'est à Tejnanet à l'ouest, de Skikda et Jijel au nord et à Aïn M'lila au sud. Un climat de responsabilité, d'abnégation, de discipline nous permit, à tous les niveaux, de participer au relèvement des multiples défis post-coloniaux, grâce essentiellement à Si Abdelkader, ce meneur d'hommes qui a su nous mobiliser pleinement dans une tâche passionnante de 1962 à 1971 ; chacune, chacun de ses « soldats » peut en témoigner'   Deux de ses anciens « soldats » : Mme et Mr Arbaoui publicité  >